A l’orée du verger de Tracy Chevalier

Quatrième de couverture:
En 1838, la famille Goodenough s’installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l’Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d’une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre ces cultivateurs de pommes. Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dans l’Ouest et sa soeur Martha n’a qu’un rêve : traverser l’Amérique pour lui confier un lourd secret. Des coupe-gorge de New York au port grouillant de San Francisco, A l’orée du verger nous plonge dans l’histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres, de la culture des pommiers au commerce des arbres millénaires de Californie.
Mon avis

Après la lecture de la dernière fugitive, je retrouve avec plaisir l’écriture de Tracy Chevalier. La famille Goodenough s’installe en 1838 dans l’État de l’Ohio. Les terres qu’ils ont pu acquérir sont sur des terres marécageuses. Qui dit marécage, dit problèmes humidité, maladies, moustiques. Les hivers sont rudes. Le père , James veut planter et développer la culture des pommiers. Il est à la recherche d’une pomme parfaite, acidulée.

Sadie, la mère se réfugie dans l’alcool, et maltraite toute la famille. Les conditions de vie sont difficiles. Chaque hiver, un enfant décède. Suite à une dispute, Robert quitte la famille. Il parcourt les États-Unis en travaillant ici et là. Il finit par trouver un travail qui lui plaît bien. Il devient l’assistant d’un botaniste, qui expédie des pousses de séquoias géants vers l’Angleterre.

Tracy Chevalier nous livre un tableau saisissant de la vie des pionniers, qui luttent sans merci avec la terre et les éléments. Hostile ou consolatrice, la nature règne en maîtresse sur le récit, .J’ai aimé sillonner les routes, les champs avec les différents protagonistes.

Elle ne se contente pas d’effleurer un sujet, elle le décortique….comme la culture des pommiers, de leur culture, des soins et traitements à leur apporter, des greffes que l’on fait pour obtenir telle ou telle caractéristique pour leurs fruits.
Les descriptions des différentes variétés de pommes, et leur goût . Et d’un autre, la vie des grands séquoias j’ai aimé suivre les aventures de Robert qui apprend à reconnaître les espèces, les prélever, les soigner et les transporter.

Si vous avez envie d’en savoir plus sur les colons, sur la botanique alors n’hésitez pas, lisez ce roman.

A l’orée du verger – Tracy Chevalier – traduit de l’anglais par Anouk Neuhoff – Folio – 05/04/2018 – 390 pages – EAN 9782072763489

2 commentaires sur “A l’orée du verger de Tracy Chevalier

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