Les Sources de Marie-Hélène Lafon

Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans la vallée de la Santoire, avec la mère et le père. La ferme est isolée de tous.

La cour est vide. La maison est fermée. Claire sait où est la clef, sous une ardoise, derrière l’érable, mais elle n’entre pas dans la maison. Elle n’y entrera plus. Elle serait venue même sous la pluie, même si l’après-midi avait été battue de vent froid et mouillé comme c’est parfois le cas aux approches de la Toussaint, mais elle a de la chance ; elle pense exactement ça, qu’elle a de la chance avec la lumière d’octobre, la cour de la maison, l’érable, la balançoire, et le feulement de la Santoire qui monte jusqu’à elle dans l’air chaud et bleu.

Mon avis

Je remercie NetGalley et les Éditions Lizzie de m’avoir permis d’écouter   » Les sources  » de Marie-Hélène Lafon en échange de mon avis .

Au fin fond du Cantal, la vie est là dans une ferme isolée , l’histoire intime d’une famille se dévoile à nos yeux, sous le joug du père et d’un mari violent.

Marie-Hélène Lafon décrit la vie d’une famille qui vit au quotidien la violence dans l’isolement et le silence. Nous sommes à la fin des années 60 dans une région rurale.L’auteur décrit trois point de vue.

Une chronique familiale à trois voix qui débute dans le silence. L’atmosphère est lourde, le calme règne. C’est le moment de la sieste . chacun fait attention à ne pas faire de bruit, de pas déclencher la colère du père. . Il suffit de peu..La mère profite de cet instant, avant d’être encore victime de coups. la violence du père et mari est son lot quotidien.

Le père constate que le milieu rural se meurt, aucun de ses enfants ne sera en mesure de reprendre cette ferme. « Qu’il n’aura pas de suite  » pour lui c’est une tragédie.

Le roman se termine avec une des filles dans les années 2021. Claire est dans la cour de la ferme , elle vient dire adieu à ce lieu. La cour, l’érable, la balançoire n’ont pas bougé mais le temps a passé. La ferme va être vendue.

Marie-Hélène a encore une fois mis en jeu ses thèmes de prédilection. Elle met en lumière l’émancipation, la terre, la famille, les paysages, la nature , le silence , les chemins de vie et les mots. Tous ces thèmes entrainent une réflexion sur ces sources.

Une belle écoute que je vous conseille.

#LesSources #NetGalleyFrance

Les sources – Marie-Hélène Lafon

Lu par Véronique Vella – éditeur Lizzie

Parution – 9 février 2023

Durée 2 heures 13 minutes

Publicité

Mois Anglais # 5 ; Enfouis de Lynda La Plante

À Londres, où il a suivi sa compagne Maggie, Jack Warr est simple inspecteur au sein de la Crim. L’occasion de donner un coup de fouet à sa carrière lui est offerte quand il est envoyé sur un incendie d’origine criminelle.
Dans les décombres encore fumants d’un cottage ont été retrouvés un corps carbonisé et quantité de vieux billets de banque à moitié calcinés. Le lien est aussitôt fait avec une affaire jamais élucidée vieille de vingt-cinq ans : le braquage d’un train postal et le vol de 27 millions de livres sterling.
Jack se passionne pour l’affaire… et se met à fréquenter l’univers interlope des malfrats. Un milieu dans lequel il se sent étrangement à l’aise. Pour lui, les frontières entre la loi et l’illégalité semblent désormais bien floues…

Mon avis

Je remercie NetGalley et les Editions de l’Archipel de m’avoir permis de lire  » Enfouis  » de Lynda La Plante en échange de mon avis .

Le premier volet des enquêtes de Jack Warr. Une série vendue au Royaume-Uni, écrite par Lynda La Plante, la reine du polar anglais.

Rose Cottage était inoccupé depuis huit mois. Il s’agissait d’une ancienne ferme, à en juger par la présence d’une grange et d’écuries, mais les terres avoisinantes avaient toujours été sauvages. Seul l’espace situé face à la porte d’entrée avait été domestiqué, des allées circulant autour des massifs de roses. Celles-ci pourtant laissées à l’abandon, rappelaient combine le lieu avait été charmant autrefois.

Jack Warr a suivi sa compagne Maggie. Il est envoyé sur un incendie dans un cottage, un mort, le corps est carbonisé. Dans la cheminée, des liasses de billets sont trouvées. Voilà de quoi occuper notre inspecteur nouvellement arrivé dans cette brigade. le lien est tout de suite fait, une affaire non élucidée vingt cinq ans auparavant.

L’affaire semble complexe, des anciennes propriétaires du lieu sont fortement compromises, mais il faut le prouver. Elles ont toutes un passé sombre ayant séjourner en prison quelques années. Jack se sent très à l’aise pour élucider cette affaire. Aurait-il des liens avec ces femmes ? Il interroge son père adoptif tant qu’il est encore temps.

D’un côté, Jack Warr est tiraillé par cette enquête, son chef veut des résultats. . Cet inspecteur semble avoir du mal à travailler en équipe, il préfère faire « cavalier seul « .

De l’autre Jack Warr est préoccupé par son identité, Il a été adopté par Penny et Charlie, il les aime profondément mais il veut savoir. qui est-il ? d’où vient-t-il ? Qui est son père ?.

Les malfrats du crime auraient -ils un lien avec son père biologique ? Ses questions taraudent John. Il mènera donc une double enquête, sans en parler à son chef.

Lynda La Plante nous présente là un thriller qui se lit facilement. Elle semble continuer dans ses domaines favoris, elle met en avant son héros principal et aime le faire évoluer seul Je fus vite happée par l’intrigue. J’attends la suite de cette série que je lirai avec plaisir .

Enfouis – Lynda La Plante – Traducteur , Sébastien Danchin – Éditions de l’Archipel – Parution – 08/06/2023

#Enfouis #NetGalleyFrance

Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge Anglais, après le Mois Espagnol , voici le Mois Anglais de retour.

Challenge Anglais #1 et Challenge Thrillers &Polars #21


 

Mois Anglais # 4

Audio-livre « Le jardin secret » de Linda Chapman , traduit par Christophe Rosson et lu par Clara Soares .

La novélisation du film événement de Studio Canal, l’adaptation d’un grand classique de la littérature anglaise : Le Jardin secret en salles en août 2020.
Élevée en Inde par des domestiques, Mary a dix ans lorsqu’elle se retrouve orpheline.

Elle est alors envoyée chez son oncle en Angleterre. Dès son arrivée, la jeune fille déteste l’endroit : le manoir est austère, son oncle reste distant, et des cris déchirants se font entendre dans la nuit. Curieuse, Mary enquête et fait la connaissance de Colin, son cousin, qui vit reclus. Ensemble, ils vont découvrir les mystères de la demeure et de son splendide jardin secret.

Mon avis

Une plongée dans un univers particulier, Mary, 10 ans se retrouve dans un manoir dont elle ne connait ni le lieu, ni le propriétaire. Mary a vécu aux Indes avec ses parents, mais une épidémie de choléra les a emportés tous les deux. Mary se retrouve orpheline, n’ayant plus qu’un oncle en Grande-Bretagne. Il va donc la prendre en charge.

A son arrivée, Mary n’aime ni le manoir ni le propriétaire entouré de plusieurs personnes de service. Elle doit obéir. Mais Mary commence à fureter partout. Elle a le plaisir de découvrir qu’elle n’est pas la seule enfant dans le manoir. Elle aurait un cousin dont elle n’avait jamais entendu parler et qui serait cloué au lit jour et nuit. Elle le rencontre et lui fait part de ses intentions. Mary est une petite fille qui sait ce qu’elle veut et mènera sa tâche jusqu’à ce qu’elle arrive à ses fins. Elle a des astuces pour défier le bon vouloir de la gouvernante.

A l’extérieur, elle découvre un monde étrange, une végétation luxuriante et des moments fantastiques , de magie se succéderont et dévoileront tous leurs charmes. Deux êtres chers à son cœur veillent sur elle d’une façon bienveillante. Elle les aperçoit de temps en temps dans les moments de doute, d’incertitude. Beaucoup d’amour et d’amitié se dégagent de ce livre.

Ce roman de littérature jeunesse s’adresse à des enfants recherchant le merveilleux, la magie, la tendresse. Clara Soares a une voix qui porte bien, qui s’adapte à chaque personnage. Je me suis bien projetée dans cet univers. J’ai pris un bain de jouvence et redécouvert mon âme d’enfant. Qu’il est bon d’écouter de telles œuvres, cela fait un bien fou !!!

Cet audio livre a été écouté dans le cadre du Mois Anglais .

Mois Anglais # 3 , Le lundi c’est poésie !

Moins connue que son œuvre dramaturgique, l’œuvre poétique de William Shakespeare recèle des trésors méconnus du grand public. Comme le « sonnet 116 » mis à l’honneur dans le roman classique de Jane Austen « Sense and Sensibility ».

Sonnet 116

Let me not to the marriage of true minds
Admit impediments. Love is not love
Which alters when it alteration finds,
Or bends with the remover to remove.
O no! it is an ever-fixed mark
That looks on tempests and is never shaken;
It is the star to every wand’ring bark,
Whose worth’s unknown, although his height be taken.
Love’s not Time’s fool, though rosy lips and cheeks
Within his bending sickle’s compass come;
Love alters not with his brief hours and weeks,
But bears it out even to the edge of doom.
If this be error and upon me prov’d,
I never writ, nor no man ever lov’d.

William Shakespeare

William Shakespeare est un dramaturge, poète et acteur anglais baptisé le 26 avril 1564 à Stratford-upon-Avon et mort le 23 avril 1616 dans la même ville. Surnommé « le Barde d’Avon », « le Barde immortel » ou simplement « le Barde », il est considéré comme l’un des plus grands poètes et dramaturges de langue anglaise. Son œuvre, traduite dans de nombreuses langues, se compose de 39 pièces, 154 sonnets et quelques poèmes supplémentaires, dont certains ne lui sont pas attribués de manière certaine.

Avec cette poésie, je participe au Mois Anglais#3

Challenge NetGalley , Le Bateau fraise de Alain Labbé

Je remercie Les Editions Libretto et NetGalley de m’avoir permis de lire Le bateau fraise de Alain Labbé, en échange de mon avis.

Ce récit autobiographique truffé d’anecdotes et de détails concrets se lit comme un roman. Après avoir navigué et sillonné les océans pendant près de douze ans, seul ou en équipage – notamment aux côtés d’Éric Tabarly, d’Olivier de Kersauson ou d’Éric Loizeau – Alain Labbé prend la décision, en 1999, de rompre littéralement avec cette vie d’errance et se lance dans la production de fraises à Plougastel, en Bretagne. Mais changer de vie et mettre pied à terre n’est pas de tout repos. Au bord de l’océan, notre ancien navigateur va être confronté à toutes les difficultés liées à son nouveau projet : établissement de l’exploitation, vente sur les marchés, gestion du personnel saisonnier etc. C’est avec un amour hautement attendrissant qu’Alain Labbé va veiller, jour après jour, sur ses petits plants de fraises et nous conter, avec beaucoup de dynamisme, de sincérité et d’autodérision, cette nouvelle aventure terrestre, avec son lot de joies, de peines et d’émerveillements.

Mon avis

Il y avait longtemps que je n’avais pas lu de récit de vie. Je suis ravie d’avoir pu faire cette lecture.

Alain Abbé nous entraîne dans son sillage. Il fut marin au gré des embruns qu’il ne pouvait pas contrôler. Maintenant, il est seul à bord de son « Bateau fraise « . Il a changé de vie. Il cultive les fraises, (la gariguette et la fraise de Plougastel) , au gré aussi des conditions météorologiques. Deux situations différentes, l’auteur nous entraine dans ses pérégrinations. Avant il a navigué sur tous les océans seul ou en équipage avec les plus grands de la voile Tabarly , Kersauson ou Eric Loizeau; pendant douze ans.

Sa vie en mer et sa vie sur terre se côtoient régulièrement dans ce récit. J’ai appris d’où provenait la fraise, ce petit fruit rouge que nous savourons chaque été. J’ai été séduite par les deux sujets emmêlés et par l’expérience que nous délivre l’auteur. La personnalité de l’auteur se dévoile à chaque page. Et on y sent aussi ses angoisses, sa solitude. Son fidèle employé, l’Assassin est là, et les saisonniers défilent au gré des saisons.

Merci pour ce récit de vie passionnant , pour cette ode à la mer et à la terre.

#Lebateaufraise #NetGalleyFrance

Bateau fraise – Alain Labbé – Éditions Libretto – Date de parution 1 juin 2023– 240 pages – EAN : 9782369148241

#ChallengeNetGalleyFR #3

Mois Anglais 2023 # 2

Evelyn De Morgan est l’une des rares artistes anglaises de son temps à avoir connu un grand succès. Les femmes étaient alors très sous-représentées dans les arts. Elle appartenait au groupe préraphaélite. Ce groupe d’artistes s’est formé en Angleterre au milieu du XIXe siècle. Avec leur travail, le groupe a créé son propre style, le préraphaélisme. Ce style s’inspire de l’art italien de la fin du Moyen Âge.

Les représentations historiques ont souvent fait l’objet de travaux préraphaélites. Cependant, ces représentations ne sont pas au service de l’art, mais visent plutôt à alimenter la réflexion sur les changements sociaux. Les œuvres de De Morgan semblent être pleines d’amour pour le détail et un peu ludiques. Elle a souvent représenté des femmes dans des scènes mythologiques et spirituelles. Le corps féminin a fait l’objet d’une attention particulière dans presque toutes ses œuvres.

Le prisonnier – 1907/1908                                                       Hélène de Troie – 1898

Summer shower

Flora – 1894      Étoile du soir sur la mer

Elle naquit au sein d’une famille de la classe moyenne supérieure le 30 aout 1855. Son père, Percival Pickering, était greffier de Pontefract ; sa mère, Anna Maria Wilhelmina Spencer Stanhope, était la sœur de l’artiste John Roddam Spencer Stanhope et descendait de Thomas Coke, comte de Leicester.

Evelyn commença à prendre des cours de dessin à l’âge de 15 ans. Elle persuada ses parents de l’inscrire dans une école : elle commença à la Slade School of Art en 1873.

Son oncle John Roddam Spencer Stanhope eut beaucoup d’influence sur elle. Elle allait lui rendre visite à Florence très souvent. Ces visites l’amenèrent à s’intéresser à des artistes de la Renaissance comme Botticelli.

Elle épousa le céramiste William De Morgan en 1887. Ils vécurent à Londres jusqu’à la mort de William en 1917. Elle mourut deux ans plus tard. Elle est enterrée au Brookwood Cemetery, près de Woking, dans le Surrey. (Wikipédia)

                                                                        

Ce billet est publié dans le cadre du Mois Anglais # 1 et du ¨Printemps des Artistesproposé par Marie-Anne du blog  » La Bouche à Oreilles d’avril à juin 2023

Mois Anglais # 1

Le 1 juin est le lancement du Mois Anglais proposé par Lou et Titine.

Premier jour : A vos PAL

Mon Programme : des romans policiers, un en format papier un audio – livre et un audio jeunesse , d’autres livres seront ajoutés suivant ma disponibilité.

Artiste ; Evelyn de Morgan

Des recettes de cuisine à découvrir lors du Dimanche Gourmand

Des poésies le lundi

Des films

Mois Anglais #1 – Retrouvez les autres participantes sur les blogs de MyLouBook et Plaisirs à cultiver

Mois Anglais 2023 , 12e édition !

Je participe de nouveau au Mois Anglais , c’est l’occasion de découvrir des auteurs, de partager mes lectures, des films, des séries, des récits de voyage, des découvertes d’artistes, ou encore des plats anglais… bref, tout ce qui a un rapport direct avec l’Angleterre.

Cela me permet de sortir de ma zone de confort, de diversifier mes lectures et de m’intéresser plus à ce cher pays voisin.

Un programme a été conçu par les organisatrices Lou et Titine , mais cette année , cela me sera difficile de le suivre.

Je participerai à ma façon. Pour le moment est prévu un billet sur une artiste anglaise, un polar d’une auteur anglaise contemporaine, des poésies , des recettes de cuisine . Je vous dévoilerai mon programme le 1 juin !!

Vous avez envie de vous joindre à nous :

Vous pourrez participer :

– Sur les blogs où est né le challenge , My lou Book et Plaisirs à cultiver

– Sur le groupe Facebook du Mois anglais (pour papoter, partager des idées et vos chroniques)

– Sur Instagram, avec le compte @lemoisanglaisofficiel géré par les organisatrices .

Etes vous un.e. habituée de ce Mois Anglais ou vous laisserez vous tenter par ce Mois Anglais ?

Bon MOIS ANGLAIS à tous !

Merci d’avance pour vos réponses !

Le Lundi, c’est poésie ! Mois Espagnol #6

Ana María Moix i Meseguer, née à Barcelone le 12 avril 1947 et morte dans cette ville le 28 février 2014 (à 66 ans)2, est une poétesse et romancière espagnole.

Elle fait partie, avec d’autres intellectuels espagnols des années 1960, de la Gauche divine, puis des « Novísimos », dans les années 1970.

Elle a deux frères, Miguel, de trois ans son aîné, qui meurt lorsqu’elle a quinze ans, et Terenci. Elle est également la cousine des écrivains Yann Moix et Alexandre Moix. Dès l’âge de vingt-deux ans, elle commence à publier ses poèmes. Elle fait partie d’un groupe de neuf jeunes poètes d’avant-garde, avec Pere Gimferrer, Félix de Azúa. Elle reçoit le prix Vizcaya de Poésie avec No Time for Flowers en 1970. Elle compte parmi ses amis Ana María Matute et Cristina Peri Rossi.

Après ces débuts retentissants, elle a cependant très peu écrit sur une longue période, se consacrant surtout à l’écriture d’articles ou de livres pour enfants. Ce silence relatif a attiré l’attention de la critique sur le thème du silence dans ses dernières œuvres. Elle reçoit le Prix de la ville de Barcelone en 1985 et en 1995. Elle publie en 2002 De mi vida real nada sé.

En 2006 elle reçoit la Croix de Saint-Georges, distinction décernée par la Generalitat de Catalogne.

Entre 2006 et avril 2010, elle est directrice de la maison d’édition Bruguera.

Elle meurt le 28 février 2014 à Barcelone ( source Wikipedia )

Nancy Flor dansera toujours par Ana María Moix

Nancy Flor dansera toujours
parce que Johnny est déjà mort.
Un coquin lui a donné la mort,
personne ne sait où il s’est enfui.

Un roi armé a
été vu dans les bars de New York,
puis passé au geôlier
a raconté l’histoire dans un bloc.

Jim, Johnny et Nancy Flor
trois personnages d’anthologie, d’excuses,

d’étrange histoire de terreur.

Elle avait les yeux gris, Johnny peignait des fleurs d’oranger, Jim était doux,

rêveur.

Elle dansait tous les soirs,
Jim la rêvait dans un bazar
entouré d’autres poupées qui l’adoraient
pour sa candeur.

Ils étaient frères les deux adorateurs de Nancy Flor.

Tous les trois
marchaient en silence dans la rue, mais le cœur n’est pas silencieux,
traître.
Et Jim savait.
Il était midi dans le coucou.

Le soleil se couchait sur
le trottoir et Dulce Jim a vu un grand amour
dans les deux ombres de Johnny et Nancy Flor
rejointes au niveau du sol.

La douleur brûle
à peine quand rien ne reste dans le creux
d’un cœur ancien.

Le meurtrier a fui la justice
mais est hanté par l’écho
d’une folle illusion
qui, avec une malice
diabolique, persiste à avoir raison.

Une fleur était Nancy pour Jim, mais une fleur peinte
une fois par un seul amant
qui n’était pas Jim,
mais John.

Quelques poèmes d’Ana Maria Moix en espagnol.

Dimanche gourmand 2023 ! Espagnol # 5

En mai, les Marmitonnes voyagent en Espagne et en Amérique du sud avec Sharon pour le challenge  » Le mois espagnol « . La cuisine sera espagnole  pour notre dernier dimanche du mois.

Je vous propose une entrée rafraichissant que j’ai souvent mangé en Andalousie., une recette de gaspacho andalou.

 Presque chaque ville ou village espagnol a sa propre façon pour cuisiner ce fameux plat, très rafraîchissant, idéal pour le printemps ou pour l’été. L’objectif final de toutes ces recettes est toujours le même: préparer une délicieuse soupe froide à base de tomates, très saine, très nutritive et parfaite en tant que plat léger, pour contenir les effets de la chaleur.

L’objectif final de toutes ces recettes est toujours le même: préparer une délicieuse soupe froide à base de tomates, très saine, très nutritive et parfaite en tant que plat léger, pour contenir les effets de la chaleur. Ceci est particulièrement important dans la région de l’Andalousie, où l’été est très chaud et intense.

Cependant, n’oubliez pas que le gaspacho andalou est le roi des gaspachos, ou le plus connu. Néanmoins, il existe d’autres types de gaspachos, tels que le gaspacho manchego, le gaspacho d’Estrémadure, le gaspacho blanc aux amandes (ou ajoblanco) et une variété de gaspachos fruités, avec d’ingrédients tels que les fraises, pastèques et framboises.

Ce gaspacho blanc me tente bien. Je le ferai prochainement.

Ingrédients

Ingrédients pour faire un gaspacho andalou

– 1 kilo de tomates rouges fraîches et bien mûres

– ½ poivron vert pas de poivron jaune ou rouge, il faut qu’il soit vraiment vert

– ½ concombre

– 1 gousse d’ail

– ½ petit oignon

– Un couple de tranches de pain vous pouvez utiliser du pain dur

– Un couple de cuillères à soupe de vinaigre blanc

– De l’eau

– De l’huile d’olive

– Du sel

Comment faire un gaspacho ? Pour 4 personnes

– D’abord, lavez et coupez les tomates, le poivron (sans pépins) et le concombre (préalablement épluché) en gros morceaux. Réservez un petit morceau de poivron pour décorer la soupe.

– Puis, épluchez l’ oignon et l’ail, pour ensuite les couper en gros morceaux.

– Placez tous les légumes dans un robot de cuisine, avec les tranches de pain. Allumez le robot et hachez le tout (Certains cuisiniers n’ajoutent pas l’oignon. Au lieu de ceci, ils le coupent en petits cubes et ils le servent dans une assiette au centre de la table, à côté des gaspachos, pour que chaque personne puisse prendre une quantité à volonté, et l’utiliser pour garnir sa portion de soupe).

– Il est important de bien hacher et mélanger les légumes. Alors, ne vous pressez pas. Investissez le temps nécessaire pour cette étape de la recette. L’objectif c’est d’obtenir un mélange homogène.

– A fur et à mesure que le robot mélange les légumes, ajoutez un peu d’eau, jusqu’à obtenir la consistante souhaitée pour un bon gaspacho. Pourtant, prenez en compte que parfois, si vos tomates sont très juteuses, vous n’aurez presque pas besoin d’en ajouter plus de liquide.

– Lorsque vous arrivez à obtenir la consistance désirée pour votre gaspacho andalou, salez à votre gré et ajoutez le vinaigre (seulement deux cuillères à soupe, pas plus !). En outre, ajoutez un filet d’huile d’olive. Mélangez le tout et goûtez votre soupe, afin de vérifier l’assaisonnement. Si besoin, rectifiez-le avec un peu plus de sel, ou avec un autre ingrédient.

– C’est le moment de décider si vous voulez passer votre soupe à la passoire. Ceci dépend de la texture souhaitée. Si vous laissez votre gaspacho tel qu’il est en ce moment, il sera plus épais, car vous conserverez la fibre des légumes et la plupart du pain. Si vous utilisez la passoire, votre gaspacho deviendra beaucoup plus liquide, presque comme une boisson.

– Finalement, réfrigérez le gaspacho andalou. L’idéal c’est de bien laisser refroidir cette soupe avant la servir.

– Au moment de servir votre plat, vous pouvez le décorer avec des morceaux de piments ciselés, de même qu’avec de petits cubes de tomates ou de concombre et avec un filet d’huile d’olive.

J’ai déjà fait cette recette prise sur le site MangezPlus

Allons voir chez Isabelle ce que les autres Marmitonnes ont cuisiné !

Envie de lectures associées à l’ Espagne et à l’Amérique du sud , un petit tour chez Sharon.

Bon dimanche à tous !