Le pain perdu du Petit Poucet de Seymourina Cruse

Le pain perdu du Petit Poucet et autres recettes de contes de fée.

j’ai trouvé ce livre amusant, des contes de fée revisités et associés avec des recettes de cuisine.

Plus de 40 recettes autour des contes , au fil des pages, vous apprendrez à concocter : les œufs à la neige de Blanche-Neige, les galettes pur beurre du petit chaperon rouge,

La soupe au pistou de papa ours,  la citrouille garnie de Cendrillon ,  le pain d’épice de Hansel et Gretel ,

 

Que diriez-vous de faire des bonbons  » faits maisons »

« Savoir faire chez soi des caramels au chocolat, c’est quand même bien moins risqué que d’aller les chercher au fond d’un bois . »

Ingrédients: pour 30 bonbons environ :

60 g de beurre, 50 g de sucre en poudre, une cuil.à soupe de miel, 200g de lait concentré sucré, 200 g de chocolat noir ou blanc.

Faites fondre à feu doux le beurre, le sucre, le miel et  le lait concentré dans une casserole en mélangeant bien pendant 7 à10 minutes.

Retirez du feu et laissez tiédir.

Versez le caramel mou tiède sur une feuille de papier sulfurisé. Lissez le dessus et tassez les bords avec la tranche d’un couteau pour lui donner une forme carrée d’environ 1 cm d’épaisseur.

Laisser durcir le caramel à température ambiante et découpez le en petits carrés.

faites fondre le chocolat, laissez tiédir et enrobez les caramels dedans. Laissez les caramels au chocolat sécher sur une feuille de papier sulfurisé.

Lorsque le chocolat a durci, décollez chaque bonbon pour les conserver sur un plat au frais.

Bonne dégustation !!

 

Auteur : Seymourina Cruse

Illustrations : Marie Caudry

octobre 2014 / cm / 96 pages – format 32 x 26 cm
ISBN 978-2-36474-532-2
prix indicatif : 21.20 €

Éditions Thierry Magnier

 

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Toute la taille en pas -à-pas photos de Robert Le Page

Je m’intéresse aussi à ce genre de livres :

« 48 fiches illustrées vous permettront de comprendre les besoins de vos arbres et arbustes d’ornement ou fruitiers. Laissez-vous guider facilement grâce aux nombreux pas-à-pas de ce guide pratique. »

« Les grands principes de la taille, la liste du matériel indispensable, la gestion des déchets, reconnaissance des rameaux à bois et des boutons à fleur… vous saurez tout sur l’art de la taille ! »

Date de parution : 18/03/2016
Format : 18.50 x 24
Pagination : 128 pages
Couverture souple avec rabats
ISBN : 9782815307802

 

Ceci m’amène aussi à vous parler d’un MOOC, encore un.

Le MOOC botanique, il débute le 5 septembre, vous pouvez toujours vous inscrire.

MOOC botanique ( apprendre à connaître les plantes – initiation ).

J’y suis inscrite et vous ?

 

Voici que la saison décline de Victor Hugo

Voici que la saison décline,
L’ombre grandit, l’azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.

Août contre septembre lutte ;
L’océan n’a plus d’alcyon ;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.

La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond ;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l’été fond.

Victor Hugo, Dernière gerbe

 

Activité pour une journée caniculaire

J’ai mis ce lien sur Facebook, il a eu beaucoup de succès, alors je le partage aussi ici.

 

 

http://soocurious.com/fr/creations-papier-cecilia-levy/creation-papier-9/

Bébés chouettes de Martin Waddell

Voilà mon achat de l’été, bien sûr cet album je l’ai offert.

Pourquoi cet album, parce qu’il parle de la séparation, de l’absence de la maman.

Un album qui apprend à gérer l’absence des parents.

Chaque enfant peut se reconnaître dans l’attitude de l’un des « bébés chouettes ».

Les illustrations jouent sur les contrastes  entre l’obscurité qui entoure les bébés chouettes et le blanc lumineux de leur duvet.

 

    

Bébés chouettes -Martin Waddell

Traducteur ; Isabel Finkenstaedt

ISBN : 2211017711
Éditeur :  L’Ecole des loisirs (1999)

Synopsis :

C’est l’histoire de trois bébés chouettes qui, se réveillant une nuit, découvrent que leur maman est partie. Petit à petit, l’angoisse monte. Et si maman ne revenait pas ? Ce récit tout simple, construit sur un rythme répétitif, délicatement illustré, convient parfaitement à l’âge auquel il est destiné, celui où la disparition, même momentanée, de papa ou maman, est source d’inquiétude, et où l’on doit commencer à apprendre, pourtant, à se passer parfois de ses parents.

Pour enfants de 2 à 4 ans.

 

 

 

 

Balle perdue de Mary -Louise Kelly

 » Laissez-moi vous raconter la peur « 

Caroline, jeune trentenaire menait jusque là une vie ordinaire. Elle est professeur, entourée par sa famille, parents et frères.

Une douleur la fait consulter, et découverte d’une « balle  » dans sa nuque. Caroline ne comprend pas,  ne se souvient pas. Toute sa vie bascule, qui est-elle ? pourquoi ? des questions l’assaillent . Une réunion familiale, ses parents savaient, mais avaient décidé de se taire.

Vous imaginez-vous, ne plus avoir de racines, ne pas savoir d’où vous venez ? L’auteur nous livre le mal-être de Caroline et nous questionne.

Elle décide donc de partir à la recherche de ses racines, qu’en reste -t’il après tant d’années? Elle veut aller plus loin , savoir d’où vient cette balle. Elle est alors entraînée dans un tourbillon, Elle va aussi déranger ce qui était bien enfoui.

On suit pas à pas la vie de Caroline, sa métamorphose. On la verra petit à petit « renaître », se reconstruire, devenir une autre.Ceux qui l’entourent, parents , médecin, frères respectent son rythme, ses colères.

Le suspens est à chaque page, on croit tenir une piste. Non, c’est une autre qu’il faudra accepter. L’auteur sait jouer sur les mots pour nous entraîner dans ce roman.

J’ai apprécié cette lecture, elle suscite un questionnement, quelle aurait été notre réaction dans un pareil cas?

Un thriller aux accents de secret médical, qui se lit vite et facilement.

 

Balle Perdue
Auteur : Mary Louise Kelly
Traduit de l’anglais par Aline Azoulay-Pacvoñ
Éditions : Marabout (Juin 2016)
ISBN : 9782501103954
374 pages

 

Quatrième de couverture:

 Caroline Cashion, professeure de littérature française à l’université de Georgetown, découvre lors d’une IRM qu’elle a une balle logée à la base du crâne. Or elle est sûre de ne jamais avoir essuyé aucun tir. Elle apprend qu’elle a été adoptée après le meurtre de ses parents biologiques quand elle avait 3 ans. L’enquête n’a jamais été bouclée et la jeune femme devient une cible.

Mary-Louise Kelly

 

Je participe au Challenge organisé par Sharon 

 

 

Mois d’ août de François Coppée

(à proximité de Brownsburg Chatham – Québec-2015, @copyrightClivresdunjour)

Par les branches désordonnées
Le coin d’étang est abrité,
Et là poussent en liberté
Campanules et graminées.

Caché par le tronc d’un sapin,
J’y vais voir, quand midi flamboie,
Les petits oiseaux, pleins de joie,
Se livrer au plaisir du bain.

Aussi vifs que des étincelles,
Ils sautillent de l’onde au sol,
Et l’eau, quand ils prennent leur vol,
Tombe en diamants de leurs ailes.

Mais mon cœur, lassé de souffrir,
En les admirant les envie,
Eux qui ne savent de la vie
Que chanter, aimer et mourir !

François Coppée  (1842 – 1908)

Quelques mises à jour

Je me suis aperçue, il y a quelque temps déjà que certains livres n’avaient pas de critiques. Je vais donc les lister ici, et vous renvoyer sur le  site de l’éditeur.

Certains albums seront peut-être repris lors de l’année, alors j’écrirai une critique.

Ses parents ont suspendu Homère à la corde à linge pour qu’il prenne l’air, soit à l’abri des petites bêtes et ne risque pas de se perdre. Mais voilà qu’un coup de vent l’emporte, loin, loin par-dessus les branches… jusqu’à l’école des oiseaux! Homère doit ôter sa tétine pour arriver à dire Tchip-tchip! et Piou-piou! Bravo, Homère, la maîtresse est fière de toi! Et maintenant, le programme continue: après un bon goûter de chenilles et de vers de terre, nous allons apprendre à voler..

Éditeur : L’école des loisirs 

Si vous vous promenez dans les bois, méfiez-vous de la fée Grognette. Elle a mauvais caractère et déteste les enfants. Rien que pour avoir fait un petit pipi contre l’arbre où elle était cachée, voilà Timothée transformé en chien. Évidemment, sa famille commence par ne pas le reconnaître. Mais en voyant les yeux si humains de ce petit chien inconnu, sa soeur Sophie comprend. «Chic, je n’irai plus jamais à l’école», se dit Timothée, tandis que ses parents le regardent avec tristesse. Mais à y réfléchir, la condition de chien présente bien des inconvénients, surtout quand on est habitué à celle de petit garçon. Comment faire désormais pour jouer de la guitare, aller au cinéma avec des copains, tourner les pages d’un livre ou indiquer au marchand de glaces son parfum préféré? Non, il n’y a qu’une solution: retrouver Grognette et la convaincre d’annuler le sort. Ce que Timothée ne sait pas encore, c’est que Grognette est en danger. Ce qu’il ignore également, c’est qu’il n’est pas le seul petit garçon qu’elle ait transformé en chien.

Éditeur : L’école des loisirs

 

Meurtres pour rédemption de Karine Giebel

Cette année, j’ai découvert un nouvel auteur policier. Après les lectures de   » chiens de sang «  , du » Purgatoire des innocents », et » juste une ombre «  . Je poursuis la lecture de ses écrits.

Ce livre est un pavé de 767 pages, écrit en petit. Karine Giebel a jeté son dévolu sur une jeune femme de 20 ans, Marianne de Gréville, tueuse multirécidiviste. Elle n’a qu’à passer sa vie derrière les barreaux, tel est son sort. Sa vie, elle la passe dans la cellule 119.

Marianne, orpheline, confiée à la garde de ses grands-parents, et laissée un peu seule. Elle ne voulait pas tuer, juste quand son petit ami l’a entraînée dans un cambriolage. Elle s’est défendue en tirant sur des policiers. Son ami n’a pas survécu, mais elle fut condamnée à perpétuité.

Marianne est une jeune femme déterminée, qui ne se laisse pas faire. Parfois sensible, quand elle écoute le bruit des trains, passant au loin,

La vie ne lui épargne rien dans cette vie carcérale: humiliations, violences entre détenues. Elle ira même jusqu’à vendre son corps au chef des gardiens ( maton ) pour quelques cigarettes, ou quelques doses d’héroïne.

Experte en arts martiaux, elle peut se transformer  en furie et refuser de se soumettre. Les autres détenues et les surveillantes la craignent.

Mais un jour, elle est demandée au parloir. Trois policiers lui proposent un marché, avec en prime , sa liberté. Ils l’aideront à s’évader, mais pour cela il faut qu’elle accepte de faire un travail pour eux.

Karine Giebel a l’art de nous entraîner dans cette aventure, ce livre est bouleversant. Le suspens est présent, et ne lâchera le lecteur qu’à la dernière page. L’univers carcéral est bien décrit, et fait froid dans le dos. les dialogues sont directs, le langage un peu crû parfois. le lecteur ne peut pas rester indifférent à ce monde-là.

Marianne est touchante malgré tous ses actes.

Le récit ne laisse pas de répit, c’est une oeuvre noire, éprouvante que je vous recommande.

 

Meurtres pour rédemption : Karine Giebel

Editeur Fleuve noir – 2010

ISBN : 2265092053

Existe en format numérique.

 

Avec cette lecture, je participe au Challenge  polars et thrillers  organisé par Sharon.

 

 

 

A l’intérieur de mon jardin de Chloé Douglas

A l’intérieur de mon jardin

Parmi le vert
et la floraison
de toutes les plantes les plus belles
je flâne.
Je délibère ici
Je rêve par là.
L’heure s’arrête
ou plutôt s’étend pleinement,
se déplier et s’amplifier.

Ces tournoiements et ondulations soudaines
de brises d’été,
envoient tous les parfums
dans l’air chaud.
Contempler une feuille
ou le motif sur le mur
créés par des branches les plus près.

Ces têtes-là de fleurs dansantes
exposent délicatement
toute leur gloire.

Quelle simplicité à se perdre.
Et quelle aisance à respirer
doucement.
Et quelle aisance
à avoir des pensées profondes.

Chloe Douglas, 1995, poésie trouvée sur le site Poética