Voici ma deuxième lecture du RAT ;

Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecœur par une tante qui la traite durement et dont les enfants rudoient leur cousine. Placée ensuite en pension, elle y reste jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Elle devient alors gouvernante pour le noble M. Rochester, dont elle tombe bientôt amoureuse, mais les obstacles seront nombreux.
Mon avis
Jane Eyre est une jeune orpheline qui fut recueillie par sa tante.Mme Reeds. Celle-ci fut contrainte par son frère, elle méprise cette enfant. Ces filles ne l’aiment pas et son fils, John la martyrise à longueur de journée.
John n’avait beaucoup d’affection ni pour sa mère ni pour ses sœurs. Quant à moi, je lui étais antipathique: il me punissait et me maltraitait, non pas deux ou trois fois par semaine, non pas une ou deux fois par jour, mais continuellement.
Une nouvelle vie s’offre à Jane, elle va partir dans un pensionnat à Lowood. La vie n’y fut pas aisée, Au bout de huit ans, elle est devenue enseignante, elle veut quitter ce pensionnat. Elle passe une annonce, et est engagée par Madame Fairfax, la gouvernante du manoir de Thornfield, pour faire l’éducation d’ Adèle Varens., protégée de Edouard Rochester , un riche quadragénaire, propriétaire de ce lieu . Jane est subjuguée par Édouard Rochester, qui peut se montrer tendre mais aussi démoniaque. Ce manoir l’intrigue, il semble s’y passer des faits mystérieux dont il ne faut surtout pas parler.
Jane tombe amoureuse du maitre des lieux, mais celui-ci pour la préserver, lui ment.
Jane est trop honnête, et décide après réflexion de quitter ce manoir. Elle erre et finalement trouvera une porte ouverte. La famille Rivers, famille modeste l’accueille.
La vie de Jane va se modifier, acceptera-t-elle les propositions qui lui sont suggérées ?
Roman initiatique par excellence, Jane Eyre narre la vie d’une jeune femme qui refuse le déterminisme d’une société injuste et patriarcale pour assumer pleinement sa vie. Il faut dire qu’écrire un roman sur la destinée d’une jeune femme est unique dans la bonne société anglaise du milieu du XIXe siècle. D’autant plus que l’héroïne est d’emblée qualifiée de disgracieuse et surtout d’indépendante, ce qui est un défaut majeur pour une femme dans l’Angleterre victorienne.
le roman Jane Eyre a été publié sous le pseudonyme masculin de Currer Bell car aucun éditeur n’aurait osé publier un livre qui traite avec autant de liberté la condition de la femme de l’époque.
J’ai beaucoup aimé ma lecture, faite dans le cadre
