– Ouvrez, les gens, ouvrez la porte, je frappe au seuil et à l’auvent, ouvrez, les gens, je suis le vent, qui s’habille de feuilles mortes.
– Entrez, monsieur, entrez, le vent, voici pour vous la cheminée et sa niche badigeonnée ; entrez chez nous, monsieur le vent.
– Ouvrez, les gens, je suis la pluie, je suis la veuve en robe grise dont la trame s’indéfinise, dans un brouillard couleur de suie.
– Entrez, la veuve, entrez chez nous, entrez, la froide et la livide, les lézardes du mur humide s’ouvrent pour vous loger chez nous.
– Levez, les gens, la barre en fer, ouvrez, les gens, je suis la neige, mon manteau blanc se désagrège sur les routes du vieil hiver.
– Entrez, la neige, entrez, la dame, avec vos pétales de lys et semez-les par le taudis jusque dans l’âtre où vit la flamme.
Car nous sommes les gens inquiétants qui habitent le Nord des régions désertes, qui vous aimons – dites, depuis quels temps ? – pour les peines que nous avons par vous souffertes.
Janvier premier mois de l’année Qui commence tout enrubanné Par une nuit de liesse Pleine de promesses. Mois qui s’étire tranquillement Au rythme du train-train qui reprend Après la folie des fêtes passées. On s’octroie le droit de traînasser, De profiter de ses longues soirées, De se reposer, pour mieux redémarrer. Janvier premier mois de l’année Qui commence tout enrubanné, Fini souvent mouchoir en main En attendant le lendemain Que le vilain rhume s’efface Pour laisser au mois de Février, sa place
Janvier est revenu. Ne crains rien, noble femme ! Qu’importe l’an qui passe et ceux qui passeront ! Mon amour toujours jeune est en fleur dans mon âme ; Ta beauté toujours jeune est en fleur sur ton front.
Sois toujours grave et douce, ô toi que j’idolâtre ; Que ton humble auréole éblouisse les yeux ! Comme on verse un lait pur dans un vase d’albâtre, Emplis de dignité ton cœur religieux.
Brave le temps qui fuit. Ta beauté te protège. Brave l’hiver. Bientôt mai sera de retour. Dieu, pour effacer l’âge et pour fondre la neige, Nous rendra le printemps et nous laisse l’amour.
L’hiver est une longue période d’hibernation pour les ours.
Quand Ivar ouvrit les yeux, tout était noir.
Une petite oreille remua sous la montagne de poils.
Debout Olla , réveille-toi !
Les deux oursons quittent le nid douillet, pendant que leurs parents dorment. Ils courent, s’amusent dans la neige. Ils continuent de s’éloigner de leur tanière.Ils aperçoivent de la lumière dans une maison. Ils sont étonnés de voir un sapin décoré dans une maison.
Ils vont dans la forêt et réussissent à dénicher un semblant de sapin. Mais quand ils sortent de la forêt , ils s’aperçoivent que la neige a recouvert leur pas. Comment faire pour regagner la grotte où sont leur parents?
Et puis Olla se souvient des conseils de sa Maman.
Regarde là-haut, Ivar, tu vois cette étoile brillante ?
Maman a dit que c’était l’Étoile polaire. Elle a aussi dit que le ciel, c’est comme une grande carte. Pour rentrer à la maison, il suffit de suivre cette étoile: elle brille juste au-dessus de notre grotte.
Pendant ce temps , les parents s’étaient réveillés et inquiets. Les oursons arrivent joyeux de leur aventure. Leurs parents ne les disputent pas, mais veulent être prévenus lors de leur prochaine escapade.
Une aventure de Noël à lire dès 3 ans, pour retrouver le goût inoubliable des premières échappées entre frère et sœur.
Un Noël d’ours – Elsa Fouquier – Marcel et Joachim – 12/11/2020 – ISBN : 979-10-92304-89-3
Elsa Fouquier étudie l’illustration à l’école Cohl de Lyon. Après les déménagements à Paris et à Vancouver, ce sont les projets qui s’enchaînent, avec la musique comme toile de fond. Elle vit désormais dans la Drôme et travaille au son des cigales.
Merci à NetGalley et aux éditions Cherche Midi pour ce partenariat;
Un prologue qui met le lecteur en haleine, Marcus dépose une enveloppe dans une consigne automatique, puis il prend sa moto et se dirige vers l’aéroport. Très vite, il s’aperçoit qu’il est suivi. Il accélère , et dérape sur l’asphalte mouillée. La moto est à terre, et lui éjecté et vivant, au grand damne de son poursuivant.
L’histoire débute par la mise en terre du père de Jeanne, policier comme elle qui débute dans le métier. Les souvenirs affluent, Jeanne se remémore le temps passé avec lui . Maintenant elle est seule, sa mère est partie elle aussi, trop tôt. Jeanne était leur fille adoptive. Elle revient dans la maison familiale, ses collègues affluent vers le buffet après les funérailles. Peu à peu les policiers partent et elle se retrouve seule. Elle ressent l’absence de son père, ses objets sont encore là.
Les démons de sa petite enfance passée la harcèlent, elle voudrait oublier.
Jeanne regagne son appartement, au bord du lac d’Annecy. Le lendemain, elle rejoint son bureau, ne veut pas rester seule dans la peine et préfère travailler. Son chef lui donne du travail administratif, avant de rejoindre son collègue. Puis elle part seule vers « la clinique de la Forêt-Noire », elle est en pleine forêt, quand elle arrive sur le parking des véhicules de police sont déjà présents. Elle est accueillie par la directrice de l’établissement, Nathalie Hauteville qui lui présente les faits, Jeanne découvre un pendu, et huit personnes hébétées autour de lui. Elle est dans une unité du foyer, bienvenue en Harmonia, pour votre bien-être : l’autonomie contre l’oubli. Ce lieu est un établissement spécialisé dans les amnésies antérogrades, dont les patients ont perdu leur mémoire immédiate.
Suicide ou crime? l’enquête débute. L’identité du pendu est Marcus Kempf.
Dans cet établissement les patients ont un accompagnement personnalisé. Le personnel appelle ce service Memory, et les patients, les Dory. C’est dans un milieu très fermé que l’enquête va évoluer, avec des patients qui ont peu de mémoire. Ils souhaiteraient se souvenir. Chaque patient est un cas particulier qui sera décrypté au fur et à mesure de l’enquête.
Le suspens est maitrisé jusqu’au bout .
Nous sommes dans un huis clos, perdus en pleine forêt où les éléments extérieurs empêchent de sortir, froid et neige. Jeanne sera bloquée sur place. La vie de Jeanne est menacée. Elle est sur la piste du tueur ..
L’auteur domine parfaitement le sujet et nous plonge dans les méandres de la mémoire. Ce roman pose des questionnements sur la mémoire, sur son fonctionnement, sur notre capacité à la gérer. Comment vivre, quand la mémoire n’existe pas ?
L’écriture de l’auteur est fluide, les événements s’enchaînent sans temps mort.
J’ai aimé suivre cette enquête, et me suis plongée dans les explications sur les différentes sortes de mémoires. Je me suis souvenue avec plaisir de mes cours de philosophie.
Lu en Numérique – ce livre sortira le 14 janvier 2021 .
Memory – Arnaud Delalande – Éditions Le Cherche Midi – Nombre de pages 320 – ISBN – 978-2749165523
Quatrième de couverture ;
Un meurtre, huit témoins, pas un ne se souvient de ce qui s’est passé.Elle voudrait tout oublier. Ils donneraient tout pour se souvenir…
Quelques phrases de cette chanson sont citées dans ce livre.
Connaissez-vous Izia ? C’est une petite fille, qui ce soir, a peur, l’orage gronde. Habituellement la compagnie de Monsieur Doug lui suffit. Mais pas aujourd’hui l’ours en peluche a peur aussi.
Les yeux d’Izia se portent vers un tableau, peint par sa maman. Elle focalise et ses pensées s’envolent. Elle rêve , elle est dans un endroit magique, les oiseaux chantent, la neige tombe, son plus fidèle compagnon est là aussi…
Laissez vous bercer par ce conte où se mêlent magie et réalité.
« Les enfants ont besoin de rêver mais aussi de comprendre ce monde d’adulte qui les entoure. De 3 à 103 ans «
Sandira Quirin, fille de diplomate, est née en Inde et a parcouru le monde, au gré des mutations de son père. Mère de famille et commerçante, elle écrit la nuit, un premier recueil de nouvelles » l’arbre aux palabres « est édité. D »autres suivront.
Nathalie Mossmann est illustratrice. J’écris depuis l’âge de huit ans, des poèmes le plus souvent, que j’illustre.……
« Ce soir l’orage gronde. Comme beaucoup d’enfants Izia en a peur. Blottie sous la couette, elle ferme les yeux pour ne pas y penser. C’est alors que la magie opère et l’emporte avec Monsieur Doug, son fidèle ourson dans un endroit féerique. Mais dans les contes de fées il y a parfois un monstre, Izia et monsieur Doug vont devoir lui échapper… »
La neige – le pays en est tout recouvert –
Déroule, mer sans fin, sa nappe froide et vierge,
Et, du fond des remous, à l’horizon désert,
Par des vibrations d’azur tendre et d’or vert,
Dans l’éblouissement, la pleine lune émerge.
A l’Occident s’endort le radieux soleil,
Dans l’espace allumant les derniers feux qu’il darde
A travers les vapeurs de son divin sommeil,
Et la lune tressaille à son baiser vermeil
Et, la face rougie et ronde, le regarde.
Et la neige scintille, et sa blancheur de lis
Se teinte sous le flux enflammé qui l’arrose.
L’ombre de ses replis a des pâleurs d’iris,
Et, comme si neigeaient tous les avrils fleuris,
Sourit la plaine immense ineffablement rose.
Le premier hiver de petit renard de Rebecca Eliott
Il était un âne qui s’ennuyait dans la ferme où il était. Il rêvait de partir, loin..voyager. L’âne trouve dans la ferme une vieille camionnette Citroën, qu’il va remettre en état. Ses amis de la ferme lui proposent de l’accompagner, le coq, le cochon, le lapin et la chèvre et vont l’aider. Chacun est fin prêts, en route pour ..Gibraltar !
Au fil de leur formidable « road trip », empli d’humour et de tendresse, chacun des animaux quittera la bande pour vivre son propre rêve jusqu’à ce que finalement notre ami l’âne atteigne, seul, le détroit de Gibraltar. Mais à son grand étonnement, il ne se sent pas encore vraiment heureux car il lui manque encore quelque chose… l’amour peut-être ?
C’est le premier hiver de petit renard, et il n’est pas prêt à dormir. Il est curieux et pose de nombreuses questions à sa maman; « pourquoi les arbres sont-ils tous nus » ? « Pour que nous puissions sauter et nous rouler dans les feuilles ! » répond sa maman.
La maman répond toujours avec douceur à toutes les interrogations de Petit Renard.
Un vrai moment de partage pour une lecture du soir !
Editeur : Editions de l’Imprévu (9 septembre 2016)
Un très bel album, que les enfants aiment, quelle est donc cette histoire de Neige ? Ils la découvriront au fil de la lecture, une rencontre entre un loup noir, Léo et un loup blanc, sans nom et abandonné par sa famille.
Pourquoi ce loup blanc a-t-il été abandonné par sa famille, car il n’avait pas la même couleur que ses parents. Ils l’on laissé errer sans nom.
Loup blanc cherche en vain dans la forêt à manger, mais ne trouve rien. Il décide de s’installer dans son terrier. Peu à peu la faim le tenaille, il va sortir et rencontrer un loup noir.
Le loup noir passe un peu de temps avec lui, puis disparaît.
Le loup reste de nouveau seul, il retourne à son terrier.
Puis quelques mois plus tard, il rencontrera de nouveau le loup noir, qui lui donnera un nom ; Neige.
Le loup blanc est blanc comme un mouton, mais aussi blanc comme la neige.