A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes : A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d’ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes, Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides, Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges, Silences traversés des Mondes et des Anges : — O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
Arthur Rimbaud, Poésies
Ce lundi, poésie entre dans le cadre du défi « Le Printemps des Artistes » proposé par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles d’avril à juin 2022,
Le billet de Marie-Anne m’a donné des idées, j’avais vu un livre de poésie tout rouge. J’ai recherché et trouvé le livre .
Michel Pastoureau écrit :
Pour les sciences humaines, parler de « couleur rouge » est presque un pléonasme. Le rouge est une couleur archétypale, la première que l’homme a maîtrisée, fabriquée, reproduite, déclinée en différentes nuances, d’abord en peinture, plus tard en teinture. Cela lui a donné pour de longs millénaires la primauté sur toutes les autres couleurs. Cela explique aussi pourquoi dans de nombreuses langues un même mot peut signifier tout ensemble « rouge », « beau » et « coloré ». […] le rouge reste la couleur la plus forte, la plus remarquable, la plus riche d’horizons poétiques, oniriques ou symboliques.
Pour agrémenter ces propos , voici quelques textes :
Robert Desnos
Le Coquelicot
Le champ de blé met sa cocarde Coquelicot. Voici l’été, le temps me tarde De voir l’arc-en-ciel refleurir. L’orage fuit, il va mourir, Nous irons te cueillir bientôt, Coquelicot.
In Chantefleurs
…………..
Louis Aragon
L’affiche rouge
Vous n’avez réclamé ni gloire ni les larmes Ni l’orgue ni la prière aux agonisants Onze ans déjà que cela passe vite onze ans Vous vous étiez servis simplement de vos armes La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants L’affiche qui semblait une tache de sang Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir Français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents Tout avait la couleur uniforme du givre À la fin février pour vos derniers moments Et c’est alors que l’un de vous dit calmement Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses Adieu la vie adieu la lumière et le vent Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d’hiver éclaire la colline Que la nature est belle et que le cœur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant.
Car aujourd’hui, qui se souvient du Charles Baudelaire critique d’art ? Hé oui, car comme beaucoup d’auteurs de son temps, le poète a fait ses armes dans le journalisme, en publiant des livrets contenant ses critiques. La nouvelle exposition du Musée de la Vie Romantique propose ainsi un parcours original, mettant en regard les œuvres critiquées par Baudelaire, et les textes correspondant… Visite.
Une poésie ;
La vie antérieure – Spleen et idéal, 1855
J’ai longtemps habité sous de vastes portiques Que les soleils marins teignaient de mille feux Et que leurs grands piliers, droits et majestueux, Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux, Mêlaient d’une façon solennelle et mystique Les tout-puissants accords de leur riche musique Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes, Au milieu de l’azur, des vagues, des splendeurs Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes, Et dont l’unique soin était d’approfondir Le secret douloureux qui me faisait languir.
Ce lundi, poésie entre dans le cadre du défi « Le Printemps des Artistes » proposé par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles d’avril à juin 2022.
Ravel fut grand comme un jockey, donc comme Faulkner. Son corps était si léger qu’en 1914, désireux de s’engager, il tenta de persuader les autorités militaires qu’un pareil poids serait justement idéal pour l’aviation. Cette incorporation lui fut refusée, d’ailleurs on l’exempta de toute obligation mais, comme il insistait, on l’affecta sans rire à la conduite des poids lourds. C’est ainsi qu’on put voir un jour, descendant les Champs-Élysées, un énorme camion militaire contenant une petite forme en capote bleue trop grande agrippée tant bien que mal à un volant trop gros. Ce roman retrace les dix dernières années de la vie du compositeur français Maurice Ravel (1875-1937).
D’après ce qu’avait lu Jean Echenoz, Ravel était un homme très fermé, peu démonstratif. Il va en tracer un portrait romanesque d’un personnage réel. Il se concentre sur les dix dernières années de Ravel. Il a donc choisi de présenter à travers de petites anecdotes . Il est donc parti de la tournée américaine pour suivre Ravel jusqu’à la fin, en fait jusqu’à la toute fin. Il souhaite que le lecteur ressente comment était Ravel , ce qu’il a vécu. Tout commence par son départ aux Etats-Unis, qu’en retiendra Ravel que c’est un pays où l’on mange mal. Mais il y a aussi toutes les rencontres qu’il pourra y faire. Mais Ravel vieillit mal, parfois il ne se souvient plus, il ne sait plus même écrire son propre nom..
Jean Echenoz évoque une œuvre célèbre, le Boléro, qui n’en a pas entendu parler. il indique de quelle manière il a été crée. Ce Boléro eut un succès immédiat, sans que Ravel ne comprenne réellement pourquoi.
La lecture fut agréable, le livre est plein d’humour et de fantaisie, une bien agréable façon de découvrir la vie de Ravel.
Rien de tel que d’aller écouter ses œuvres, il n’y a pas que le Boléro. : Musique de chambre, musique orchestrale, œuvres pour piano :.
Ce roman entre dans le cadre du défi « Le Printemps des Artistes » proposé par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles d’avril à juin 2022.
La peinture est poésie muette, la poésie peinture aveugle – Léonard de Vinci
Mallarmé est le premier à vraiment réfléchir à l’aspect visuel de la poésie. Il impose à son imprimeur une certaine disposition du texte et de typographie. Il y laisse volontairement des espaces blancs comme des respirations.
Apollinaire, le poète ami des peintres (Pablo Picasso, Marie Laurencin,…), s’essaye à l’expression plastique avec ses « Calligrammes » (1918) et « Moi aussi je suis peintre ». Le poème devient enfin dessin.
On parle ensuite de poésie visuelle, de calligraphie abstraite ou de typo-poésie. Le poète utilise des idéogrammes, des pictogrammes, des calligrammes…. Les lettres forment une image.
Peu à peu le texte perd son sens. Les poèmes ne sont plus lisibles mais visibles. La poésie se perd est devient image.
Pendant ce temps là, les Arts Plastiques se sont eux aussi rapprochés de la littérature. Voici par exemple Kryptos (1990). C’est une sculpture de Jim Sanborn, posée devant l’enceinte du quartier générale de la CIA à Langley. C’est un hommage à la cryptographie (le texte de l’œuvre signifie vraiment quelque chose mais est codé)
La poésie visuelle est toujours intéressante à l’heure actuelle. Le fait d’utiliser les mêmes armes que la publicité (qui lui doit beaucoup) l’a rendue plus visible. Elle a permis de réfléchir sur ce qu’est un poème, un texte, un dessin, ….
Cette poésie entre dans le cadre du défi « Le Printemps des Artistes » proposé par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles d’avril à juin 2022
Dans un océan, très beau, très grand, vivait une sirène aux écailles d’argent. Un jour, une tempête poussa les vagues jusqu’à terre. L’océan déborda : la plage, la forêt… tout fut recouvert. La sirène ne trouva pas d’abri et les vagues la perchèrent sur une branche. Le calme revint et l’eau se retira… Mais pauvre sirène ! Sans jambes, comment ferait-elle pour descendre ?
Le réseau Canopée, anciennement Centre National de Documentation Pédagogique, est un établissement public, dépendant de l’Éducation Nationale, qui édite des ouvrages à l’attention des enseignants et des parents. La branche Aix-Marseille de ce réseau s’est associée avec les éditions de l’Élan Vert, une maison de livres jeunesse, afin de lancer la collection Pont Des Arts, des histoires uniques inspirées chacune par une œuvre d’art, qu’il s’agisse des peintures rupestres, d’une sculpture romaine antique, d’une tapisserie ou d’une miniature médiévale, ou de tableaux, de la Renaissance au vingtième siècle.
L’album s’adresse à tous, petits et grands. L’illustration reprend le principe des papiers gouachés découpés de l’œuvre La Perruche et la sirène de Matisse ainsi que certains motifs végétaux. La sirène apparaît tout de suite au premier plan au milieu des eaux marines, contrairement au tableau de Matisse.
Henri Matisse (d’après) – La perruche et la sirène (1952) – Catawiki
Puis la tempête arrive, et la sirène se retrouve juchée dans un arbre, sans eau. Comment va -t-elle faire pour regagner les eaux. Elle découvre un paysage qu’elle n’avait même pas imaginé. Et là un oiseau perruche arriva …
Je vous laisse imaginer la suite, l’auteur a inventé un conte de fées sans fée, mais une belle histoire à lire. Véronique Massenot explique à la fin du livre qu’elle s’est inspirée d’une autre œuvre du vingtième siècle, musicale celle-là : la ravissante et guillerette chanson de Juliette Gréco, « un petit poisson un petit oiseau »… Une chanson particulièrement adaptée à la situation, avec sa fin, hymne à l’amour hybride.
Ce qui est étonnant, c’est que l’histoire est née dans une école maternelle où l’auteure était invitée à parler de son métier et en particulier, de sa manière d’écrire à partir d’une œuvre d’art.
L’art de Matisse donne de la joie, c’est un hymne à la vie, à découvrir.
Henri Matisse né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis, et mort, le 3 novembre 1954, à Nice, est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français. Figure majeure du XXe siècle, son influence sur l’art de la seconde partie du siècle est considérable par l’utilisation de la simplification, de la stylisation, de la synthèse et de la couleur comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour les nombreux peintres figuratifs ou abstraits qui se réclameront de lui et de ses découvertes. Il fut le chef de file du fauvisme. De Pablo Picasso, qui fut son ami et le considérait comme son grand rival, à Andy Warhol qui « voulait être Matisse », tous les peintres du XXe siècle ont été confrontés à la gloire et au génie de Matisse.
« La perruche et la sirène », conçu par Matisse en 1952 et exposé au Stedelijk Museum d’Amsterdam, qui constitue le point de départ du livre, paru en 2015, 42ème livre sorti sur ce principe.
Un habile sculpteur détache de la pierre En s’aidant d’un burin, d’innombrables lambeaux, Pour créer la statue d’une vierge en guêpière, Élevant vers le ciel ses lumineux flambeaux.
Dans les musées des mots, trésors de la culture, Un Poète en secret promène ses désirs, Impatient d’exploiter les dons que la nature Offre à tous les Humains en quête de plaisirs.
L’imagination, en outil pictural, Multiplie les croquis pour parfaire l’épure, Estimant précieux tout produit scriptural Qui ne s’envole point comme une offense impure.
Ainsi, la Poésie s’inscrit dans l’art parfait ; La rythmique des mots anime un bon poème, Enrichissant l’esprit d’un musical bienfait, Sculpturale splendeur d’une brillante gemme !
Louis Fontas
Louis FONTAS est né le 28 septembre 1920 à Cazouls-d’Hérault (Hérault). Licencié en droit, il est ancien élève des T.P.E. (Paris), ancien assistant physicien au laboratoire de l’École Nationale des Ponts et Chaussées à Paris, ancien commissaire aux Enquêtes Économiques à Paris, ex-membre de l’Organisation Civile et Militaire. Il a passé la grande majorité de sa vie professionnelle à la Direction de Centres Hospitaliers à Paris et en Province. Il a été membre de plusieurs commissions nationales au Ministère de la Santé.
Il est Officier de l’Ordre National du Mérite et Officier des Palmes Académiques. Malgré une formation et une activité professionnelle à forte empreinte technique et scientifique, Louis FONTAS est un poète authentique et il écrit depuis l’adolescence.
Ce poème entre dans le cadre du défi « Le Printemps des Artistes » proposé par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles d’avril à juin 2022.
Ô rare fleur, ô fleur de luxe et de décor, Sur ta tige toujours dressée et triomphante, Le Velasquez eût mis à la main d’une infante Ton calice lamé d’argent, de pourpre et d’or.
Mais, détestant l’amour que ta splendeur enfante, Maîtresse esclave, ainsi que la veuve d’Hector, Sous la loupe d’un vieux, inutile trésor, Tu t’alanguis dans une atmosphère étouffante.
Tu penses à tes sœurs des grands parcs, et tu peux Regretter le gazon des boulingrins pompeux, La fraîcheur du jet d’eau, l’ombrage du platane ;
Car tu n’as pour amant qu’un bourgeois de Harlem, Et dans la serre chaude, ainsi qu’en un harem, S’exhalent sans parfum tes ennuis de sultane.
François Coppée
Bouquet de tulipes –
Huile sur toile, Musée de l’Orangerie.
Pierre – Auguste Renoir – source Wikipédia
Ce poème entre dans le cadre du défi « Le Printemps des Artistes » proposé par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles d’avril à juin 2022.
Les fleurs plus embaumées Rêvent qu’il fait soleil Et nous, plus animées Nous n’avons pas sommeil.
Flammes et musique en tête Enfants ouvrez les yeux Et frappez à la fête Vos petits pieds joyeux.
Ne renvoyez personne ! Tout passant dansera Et bouquets ou couronne Tout danseur choisira.
Sous la nuit et ses voiles Que nous illuminons Comme un cercle d’étoiles, Tournons en chœur, tournons.
Ah, la danse ! La danse Qui fait battre le cœur, C’est la vie en cadence Enlacée au bonheur.
Marceline Desbordes-Valmore.
Marceline Desbordes-Valmore, née le 20 juin 1786 à Douai et morte le 23 juillet 1859 à Paris, est une poétesse française. , Marceline Desbordes devient comédienne dès l’âge de seize ans. Elle joue au théâtre à l’italienne de Douai, à Lille, à Rouen (grâce à sa rencontre avec le compositeur Grétry) et à Paris. Comédienne, chanteuse et cantatrice, elle se produit non seulement au théâtre de l’Odéon et à l’Opéra-Comique à Paris, mais aussi au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, où elle incarne en 1815 « Rosine » dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. En 1819, Marceline Desbordes-Valmore publie son premier recueil de poèmes, Élégies et Romances, qui attire l’attention et lui ouvre les pages de différents journaux, comme le Journal des dames et des modes, l’Observateur des modes et La Muse française. En 1820, paraissent les Poésies de Mme Desbordes-Valmore.
Ce poème entre dans le cadre du défi « Le Printemps des Artistes » proposé par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles d’avril à juin 2022.
Leila Slimani née le 3 octobre 1981 à Rabat au Maroc, est une journaliste et femme de lettres franco-marocaine. En 2014, elle publie son premier roman chez Gallimard, « Dans le jardin de l’ogre ». Elle a notamment reçu le prix Goncourt 2016 pour son deuxième roman, Chanson douce. D’autres livres suivront, ainsi que des Bandes Dessinées, en collaboration avec Clément Oubrerie , né à Paris le 23/12/1996. Il est dessinateur. Il suit des études d’arts graphiques à l’École supérieure d’arts graphiques (ESAG) Penninghen, puis passe deux ans aux États-Unis où il publie ses premiers livres pour enfants. De retour en France, il crée WaG, une agence de presse spécialisée dans l’infographie tout en continuant son activité d’illustrateur pour l’édition et la publicité. Il vient à la Bande dessinée en 2005.
Deuxième tome – 1922 – 1954
Le premier tome s’achevait sur la fin de la première guerre mondiale et l’apparition de la grippe espagnole qui frappe la famille de Suzanne Noël.
Le second tome retrace la période d’après-guerre jusqu’à la mort de Suzanne Noel en 1954. A nouveau, la vie du médecin féministe côtoie les grands événements du XXè siècle, tels que la montée du nazisme, la seconde guerre mondiale, sans oublier le combat pour l’égalité, homme-femme.
Les drames se succèdent dans la vie de Suzanne Noël. malgré ceux-ci elle continue son combat, pour la médecine et pour les femmes. Pour noyer son terrible chagrin, c’est dans son travail que Suzanne se réfugie afin d’oublier. Elle prépare sa thèse, qu’elle publiera sous un nom d’emprunt. À 47 ans, la voilà enfin libre d’exercer sa profession de façon indépendante afin de ne plus être sous la tutelle de son mari. Elle continue donc la chirurgie réparatrice en plein essor dans les années 1920 avec le retour des Gueules Cassées.
La chirurgie selon Suzanne, a une vocation sociale. Elle poursuit sa lutte pour l’émancipation des femmes.
Elle sillonne le monde, autant pour la chirurgie que pour créer comme aux États-Unis des clubs de soroptimists ( le nom signifie le meilleur pour les femmes, est un club service dont le recrutement est féminin ) .elle y rencontrera Adélaide Goddard, la fondatrice. Elle souhaite créer des clubs dans tous les pays du monde.
Merci à Leila Slimani et à Clément Oubrerie d’avoir remis en lumière la vie de Suzanne Noël, les mots et les illustrations mettent bien en valeur la situation et le contexte historique de sa vie.
J’ai aimé découvrir ce deuxième tome qui complète le premier, pour la mise en valeur de cette pionnière, militante qu’était Suzanne Noël.
Quatrième de couverture :
J’ai trop longtemps accepté de vivre et de travailler sous la tutelle de mes maris. À présent, j’ai 47 ans et je ne dois plus rien à personne. Ensemble nous allons mener le combat d’une vie : permettre aux femmes d’être indépendantes et fortes. «
A mains nues – Leila Slimani – Clément Oubrerie – Les Arènes – EAN : 9791037504661
Ce roman graphique entre dans le cadre du défi « Le Printemps des Artistes » proposé par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles d’avril à juin 2022.