
Que sont devenus les trésors des Vieux Plats ? Comment ce célèbre temple de l’art et de la gourmandise, si cher à Monet, Leblanc, Maupassant et tant d’autres a-t-il pu disparaître ?
Cette enquête entre Fécamp et Le Havre ramène Lucas, un jeune journaliste, sur les traces de son passé. En allant à Gonneville-La-Mallet couvrir l’événement de la vente aux enchères de cette hostellerie qui, depuis cent cinquante ans, a fait la fierté de ses habitants, le portrait de Lucette Aubourg l’interpelle. Aussitôt, il se sent happer par la magie de cette vieille auberge et part à la recherche d’un monde enseveli au pays des Hautes Falaises.
L’histoire est inspirée d’un fait réel, l’Auberge a toujours existé et la vente aux enchères des » vieux plats » a eu lieu.
Mon avis
« La pluie en signe de bienvenue s’ était arrêtée. Il essuya d’une main la buée du pare-brise et stoppa devant le panneau indicateur de Gonneville -la -Mallet, coincé entre un géranium et la fameuse devise de la ville » on ne fait pas qu y passer «
J’ai lu ce livre il y a quelques mois. Je dois dire que la quatrième de couverture m’avait attirée.
Au début , j ‘étais intéressée par l histoire de cette » Hostellerie », puis les références se sont accumulées et de nombreuses répétitions. J’ai eu l’impression que l’auteur se « déversait » de tout son savoir sur les personnages historiques qui sont venus dans le lieu.
Je ne conteste pas l’écriture. Le texte aurait été plus court, il aurait été plus « digeste ».
J’ai appris l’histoire de cette hostellerie, que je connaissais pas.
Ce livre se trouve dans une sélection en vue d’un Prix Littéraire.
L’hostellerie des vieux plats – Cécile Delile – Editions des Falaises – février 2023 – 208 pages – ISBN : 9782848115689
A propos de ce lieu :
L’Hostellerie des Vieux Plats
L’incontournable auberge fondée en 1766
L’incontournable auberge fondée en 1766 fut rachetée par Edmond Aubourg (artiste, collectionneur) à sa tante Mme Dubosc en 1865. Celui-ci la débaptisa alors Hôtel de France pour devenir L’Hostellerie des Vieux Plats à cause ou grâce à sa passion pour les faïences…
L’Hostellerie des Vieux Plats tout comme L’Hôtel de la Belle Ernestine fondé en 1870 par la soeur d’Edmond Aubourg à Saint-Jouin-de-Bruneval devait ainsi connaître un destin sans pareil et une réputation mondiale !
Lieu de passage très prisé, l’Hostellerie des vieux plats, à l’origine relais de diligences, est empreint des traces de nombreuses personnes illustres
- Des écrivains (G. De Maupassant, A. Gide, M. Leblanc, V.Hugo, J.P. Sartre, A. Camus…)
- Des musiciens (R. Wagner, G. Fauré, C. Gounod…)
- Des peintres (C. Monet…)
- Des rois et reines (Le roi des Belges, La reine d’Espagne…)
- Des politiques (F. Faure, R. Coty, Churchill…)
L’Hôtel se transmit alors de génération en génération. En effet, au décès d’Edmond Aubourg, en 1893, c’est son fils Paul qui lui succéda (1866-1922) puis au décès de ce dernier ce fut son épouse, Lucie, qui continua à faire vivre l’Hôtel avec ses enfants Paulette, Lucette et Paul.
Jusqu’en 2012, c’est à Lucette, alors âgée de 98 ans, toujours très alerte, que revint la tâche de faire perdurer cette noble institution, avec notamment son fameux Poulet Aubourg, création de sa grand-mère, Céline médaillée « Cordon Bleu de France » !

Actuellement, ce lieu a été vendu après le décès de sa propriétaire, et transformé en appartements.