A un passant
Paul Verlaine
Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante,
Mon cher enfant, que, mon Dieu, tu me recueillis,
Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys,
Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante !
Et beau comme notre âme pure et transparente,
Mon cher enfant, grande vertu de moi, la rente,
De mon effort de charité, nous, fleurs de lys !
On te dit mort… Mort ou vivant, sois ma mémoire !
Et qu’on ne hurle donc plus que c’est de la gloire
Que je m’occupe, fou qu’il fallut et qu’il faut…
Petit ! mort ou vivant, qui fis vibrer mes fibres,
Quoi qu’en aient dit et dit tels imbéciles noirs
Compagnon qui ressuscitas les saints espoirs,
Va donc, vivant ou mort, dans les espaces libres !
Paul Verlaine
Bonsoir Claude,
J’espère que tu vas bien.
Merci pour cette atmosphère poétique : la musique et les jolis mots de Verlaine… 🙂
Bon WE.
Cat
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Merci Cat , bon week-end 🙂
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Très beau partage poétique 💙
Merci Claude 🙏
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Merci Eveline🙂
Belle journée 😉
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Oh je ne connaissais ce poeme de Verlaine….en tout cas il est beau…bon lundi….;)
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Merci Rachel .
Bonne fin de journée 😉
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Oh il manque un « pas » dans ma phrase…zut flute….
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😉
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Adressé à Rimbaud peut-être ?
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D’après ce que j’ai lu , c’est probablement adressé à Rimbaud .
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