Je n’ai pas lu le livre proposé en lecture commune, mais un autre de Paul Auster. Vous pouvez trouver d’autres lectures sur le blog de Marie-Anne du blog , La Bouche à Oreilles, en hommage à Goran.

Nathan Glass a soixante ans. Un divorce, un cancer en rémission, trente ans de carrière dans une compagnie d’assurances à Manhattan et une certaine solitude qui ne l’empêche pas d’aborder le der-nier versant de son existence avec sérénité.
Chaque jour, Brooklyn et ses habitants le séduisent davantage, il prend ses habitudes, tombe sous le charme d’une serveuse et décide de faire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses faiblesses de langage, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu’il a croisés, rencontrés ou aimés.
Un matin de printemps, le 23 mai de l’an 2000, ce livre intitulé Le Livre de la folie humaine prend une autre dimension. Ce jour-là, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood. Perdu de vue depuis longtemps, ce garçon de trente ans reprend très vite la place qui fut la sienne dans le cœur de son oncle. Et c’est ensemble qu’ils vont poursuivre leur histoire, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout, le rêve d’une vie meilleure à l’hôtel Existence…
Il y a quelques mois que j’ai lu ce livre. J’avais pris les notes que je vous partage maintenant.
Nathan Glass revient à Brooklyn pour y vivre ses derniers jours. Il aura bientôt 60 ans et a souffert d’un cancer du poumon. Il ne croit pas à sa rémission, vient de divorcer et est à la retraite. Il décide donc d’écrire un livre : « The Book of human folly, » où il écrit ses anecdotes, ses pensées… Souvent, il se rend à la librairie Brightman’s Attic. C’est là qu’il va rencontrer son neveu, Tom Wood, qu’il a perdu de vue depuis la mort de sa sœur, June. Comme lui, Tom est paumé, n’a pas supporté d’échouer à son doctorat de littérature. Après avoir été chauffeur de taxi, il s’est vu offrir un job d’assistant par le propriétaire de la librairie, Harry Brightman.. La rencontre avec son neveu Tom Wood va réveiller en lui des sentiments enfouis, l’amour filial
Autour des héros, Nathan et Tom, gravitent de nombreux personnages qui ont tous quelque chose de particulier, ils sont tous touchants : Harry bien sûr, Rufus, Nancy Mazzuchelli, Lucy et Aurora Wood. De ces rencontres naitra » l’hôtel Existence » un endroit intemporel, un refuge pour les âmes égarées.
Ce livre est une véritable ode à l’amour et à l’amitié, en dépit des différences ethniques, des préférences sexuelles. Les personnages sont magnifiquement mis en valeur et nous les voyons évoluer avec grand bonheur.
C’est également une ode à la littérature et au pouvoir d’évasion des livres. De nombreuses références littéraires parsèment l’histoire : citons Nathaniel Hawthorne, Thackeray, Poe, Kafka…
Paul Auster nous délivre un pur moment de bonheur , véritable conte philosophique.
J’ai passé un bon moment de lecture.
Brooklyn Follies – Paul Auster – Christine Le Bœuf (Traducteur) Acte Sud – EAN 9782742765317 – 363 pages.
A propos de l’auteur :
Paul Auster est un écrivain américain. Paul Auster écrit des articles pour des revues, débute les premières versions du « Voyage d’Anna Blume » et de « Moon Palace », travaille sur un pétrolier, revient en France pour un séjour de trois ans (1971-1974) où il vit de ses traductions (Mallarmé, Sartre, Simenon), et écrit des poèmes et des pièces de théâtre en un acte. Il publie un roman policier sous le pseudonyme de Paul Benjamin (« Fausse balle »). Son premier ouvrage majeur est une autobiographie, « L’Invention de la solitude », écrite après la mort de son père. De 1986 (sortie de « Cité de verre » ; premier volume de la « Trilogie new-yorkaise ») à 1994 (« Mr. Vertigo »), il publie des romans majeurs comme « Moon Palace » et « Léviathan » (Prix Médicis étranger). Il revient alors au cinéma, en adaptant avec le réalisateur Wayne Wang sa nouvelle « Le Noël d’Auggie Wren ». Smoke et Brooklyn Boogie sortent en salle en 1995. Paul Auster réalisera lui-même Lulu on the Bridge (1997). Il revient au roman avec « Tombouctou » (1999), « Le Livre des illusions » (2002), « La Nuit de l’oracle » (2004) et « Brooklyn Follies » (2005). ( Source Babelio)
Merci pour ce très beau billet, Claude. J’ai lu « Moon Palace » avec beaucoup de plaisir et je me promets de continuer à lire Paul Auster ; ce titre s’offre tout naturellement !
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Merci Patrice.
Je continuerai à lire Paul Auster aussi !
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Hello
Un excellent souvenir ce livre
Dommage je n’avais pas pris de notes…
Effectivement cet auteur sait mettre ses personnages en valeur…
Bonne soirée
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Merci et bonne journée !!!
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Je connais si mal Paul Auster… Je crois avoir lu L’invention de la solitude, mais le souvenir est flou. Peut-être faudrait-il que je prenne le temps d’aller à la rencontre de cet auteur.
Bonheur du Jour (http://bonheurdujour.blogspirit.com)
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Je fus surprise par ce livre car les quelques amies qui l’avaient lu, m’avait donné un avis négatif sur le livre et sur son auteur.
Je lirai de nouveau cet auteur américain.
Merci de votre commentaire et venue sur mon blog.
Belle journée !
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Intéressante chronique sur cet auteur que je découvre à l’occasion de cette lecture commune où j’ai lu Moon Palace en l’appréciant mais sans coup de coeur !
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Merci 🙂
Moi aussi, je le découvre. J’ai déjà acheté ses livres, mais ..pas le temps de lire tous les achats effectués pour le compte d’une bibliothèque.
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Bonjour Claude ! Merci beaucoup pour cette participation ! J’ai déjà lu plusieurs livres de Paul Auster mais pas encore « Brooklyn Follies » et je note que tu l’as bien aimé ! Je ferai un article récapitulatif pour lister toutes les chroniques de cette lecture commune. Bonne journée à toi 🙂
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Bonjour Marie-Anne, ce fut un plaisir de participer à cet hommage et j’ai apprécié la lecture de ce livre.
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C’est un titre de Paul Auster que j’ai le plus apprécié. Je craignais qu’il soit trop « mièvre », mais pas du tout !
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J’ai aimé ce livre, j’en lirai d’autres avec plaisir. Je pensais que la bibliothèque avait le livre de la lecture commune…Mais il a dû passer au désherbage.
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