Le mois de mars s’achève, ce mois dédié à la littérature de l’Europe de l’Est, par une dernière lecture d’un auteur Ukrainien, Vladimir Korolenko. né en 1853 et mort en 1921. il fut un écrivain respecté il inspira les jeunes littérateurs russes des années 1900.
Au milieu d’une nuit obscure un enfant vint au monde dans une riche famille du sud-ouest de la Russie.
L’histoire de Pierre est empreinte de poésie. Pierre alias Petroussia, est aveugle de naissance. Il vit dans une famille rurale de la Petite-Russie, nom donné à l’Ukraine autrefois au début du siècle. Il est entouré de parents bienveillants, sa mère est toujours à l’écoute. Il vit dans une famille aimante, l’oncle Maxime blessé de guerre, unijambiste , lui inculque l’éducation. Jokhime, le serviteur l’initie à la musique. Il joue du chalumeau, une sorte de flûte. Pierre se construit peu à peu, il s’éveille à la vie par les sons. Ce sixième sens qui l’habite, Pétroussia utilise ses autres sens pour tenter de percevoir et comprendre ce que ses yeux ne peuvent pas voir.
Pétroussia souffre de ne pas être comme les autres. Il a tendance à sombrer dans la mélancolie à l’approche de l’adolescence. Une petite voisine, Eveline vient souvent passer du temps avec lui. Une amitié naît entre ces deux jeunes.
Ce récit a été écrit en 1886, il n’est pas démodé. L’auteur met l’accent sur le handicap, la souffrance qu’elle soit morale ou physique, comment vivre quand on ne naît pas comme les autres. Les mots sont simples, mais incisifs.
Je ne connaissais pas cet auteur, je cherchais une lecture d’un auteur de l’est. Ce fut une belle découverte, je vais continuer à lire ses œuvres
Le Musicien aveugle – .Vladimir Korolenko – Traduit par L.Golschmann et E.Joubert – 1886
D’abord il y a un emballement du thermomètre qui culmine maintenant à presque 43 degrés le jour et se maintient à 25 ou 26 degrés la nuit. Impossible de trouver le sommeil dans cette atmosphère moite et pesante.
La ville de Caen suffoque sous l’effet d’un épisode caniculaire. Un matin, le corps du vice-président de la chambre de commerce, et chef d’entreprise est retrouvé mort devant le palais de justice. La victime a souffert, elle n’a pas été torturée, mais a souffert d’un manque d’eau pendant 48h puis a été tuée.
Le commandant Marion Metayer et son équipe sont chargés de l’enquête. elle a peu de moyen pour effectuer cette enquête et surtout peu d’homme . Comme si un meurtre ne suffisait pas, voici un deuxième corps, quatre jours plus tard, celui d’un sénateur. Que se passe-t-il à Caen ? Les esprits s’échauffent. Avec ce deuxième meurtre, des effectifs supplémentaires sont accordés. Les meurtres vont-ils se succéder ? Tous les moyens et toutes les pistes vont être exploitées pour les résoudre. Un seul homme a commis ces meurtres avec une même arme.
Marion est sur le qui-vive, cette jeune femme aux nuits tourmentées, ne sait plus à qui se fier. Elle pense souvent à son père, ancien policier, atteint de la maladie d’Alzheimer, qui ne peut plus l’aider. Elle doit mener à bien cette enquête.
Écrit dans un style agréable, l’enquête est bien menée, avec des rebondissements. Chaque chapitre débute avec un petit tableau jour, heure, température pour nous indiquer la canicule du jour. J’ai suivi avec intérêt les protagonistes. Quelques passages de texte sont écrits en italique pour transmettre les pensées du tueur.
Un bon moment de lecture
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L’auteur ; Né en 1949, il vit sa retraite en Normandie, Pierre Guinot-Deléry a effectué toute sa carrière dans la haute fonction publique dont la direction générale des services à la mairie de Paris. Il a aussi exercé pendant 12 ans dans le corps préfectoral. Il a notamment été préfet de police à Lyon et préfet du département du Lot. Il est l’auteur de 8 ouvrages (essais et fictions). Canicule sanglante est son deuxième polar.
Canicule sanglante – Pierre Guinot-Delery – Éditions de la Gronde – 07/02/2022 –
EAN : 9791097052232 – 264 pages
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Quatrième de couverture :
Le réchauffement climatique augmente-t-il les risques de passages à l’acte meurtriers ? La ville de Caen suffoque sous l’effet d’un épisode caniculaire d’une intensité inédite. Dans cette lourde atmosphère assortie de graves perturbations de la production d’électricité, l’assassinat à quatre jours d’intervalle d’un chef d’entreprise en vue, puis d’un sénateur, sème parmi la population locale un émoi considérable qui s’étend à tout le pays. L’enquête est confiée à Marion Métayer, commandant de police judiciaire. Avec son équipe, elle doit à la fois supporter des températures extrêmes, contenir les pressions politiques dont elle est l’objet et trouver les raisons qui poussent un tueur déterminé à poursuivre sa vendetta jusqu’au bout. Avertissement : L’atmosphère de Canicule sanglante n’épargnera ni les frissons ni les sueurs froides au lecteur, plongé dans une ambiance implacable où chacun défend sa part de pouvoir…
Natalka Bilotserkivets, trad. d’après la version anglaise d’Andrew Sorokowsky
C’est plus terrible l’amour à Kiev que
De splendides passions vénitiennes. Des papillons
Volent légères taches lumineuses en forme de chandelle –
Les brillantes ailes des chenilles mortes s’enflamment !
Et le printemps a allumé les bougies des châtaignes !
Le goût tendre du rouge à lèvres à deux sous,
L’audacieuse innocence des minijupes,
Et ces coupes de cheveux qui ne sont pas parfaites –
Pourtant l’image, la mémoire et les signes nous émeuvent toujours…
Tragiquement évidents, comme le dernier hit.
Tu mourras ici du couteau d’un scélérat,
Ton sang se répandra comme la rouille dans une
Audi flambant neuve dans une ruelle de Tartarka.
Ici, tu plongeras d’un balcon, dans le ciel,
tête baissée vers ton sale petit Paris
Avec un chemisier d’un blanc de secrétaire.
Tu ne sais pas reconnaître un mariage d’un décès…
Car l’amour à Kiev est plus terrible que
Les concepts du nouveau communisme : des spectres
Émergent dans les nuits ivres
Du Mont Chauve, ils tiennent dans leurs mains
des drapeaux rouges et des pots de rouges géraniums.
Tu mourras ici du couteau d’un scélérat,
Ici tu plongeras d’un balcon, dans le ciel, dans
Une Audi flambant neuve d’une ruelle de Tartarka
Tête baissée vers ton sale petit Paris
Ton sang se répandra comme la rouille
sur une blouse d’un blanc de secrétaire.
Natalka Bilotserkivets est une poète, rédactrice et traductrice de renom. Ses poèmes sont traduits dans une douzaine de langues européennes et figurent dans diverses anthologies. Natalka Bilotserkivets est née le 8 novembre 1954 dans la région de Summy. En 1976, elle est diplômée du Département de philologie de l’Université de Kiev. Depuis 1986, elle travaille pour le magazine “Culture ukrainienne” (“Українська культура”).
Le roman débute au tribunal par le procès d’une femme accusée d’avoir tué . Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1934 Gladys Eysenach a tiré à bout portant sur Bernard Martin , 20 ans, étudiant en lettres. Dans la première partie du roman, nous suivons le procès de cette femme, dont nous savons peu de chose. On la découvre à partir des témoignages des personnes venues à la barre. Elle a reconnu l’avoir tué mais est resté muette sur la raison. Elle a peur du scandale .
La deuxième partie est un flash-back des années passées et les causes de ce crime.
On revient sur les premières années de la vie de l’accusée. Gladys Eysenach est née à Santa-Paloma,aux confins du Brésil et de l’Uruguay. Elle a vécu sans son père. Elle a beaucoup voyagé, puis finalement s’est installée en France en 1928. Elle est obsédée par son apparence et la jeunesse. Elle aime être courtisée par les hommes, ne dévoile jamais son âge. Elle n’accepte pas son vieillissement. Elle ne peut qu’être belle !!. Elle a eu une fille qu’elle néglige.
Gladys est une femme imbue de sa personne, égoïste. Elle souhaite détourner le cours du temps de son destin. Cette Jézabel ne convoite pas seulement le regard des hommes. Elle veut surtout rester jeune, et trouve toujours une justification à tous ses actes.
Irène Némirovky nous dépeint une femme de son temps. Dans la Bible, Jézabel , c’est la séductrice, la femme d’Achab, roi d’Israël, et l’exemple même de l’influence – mauvaise – d’une femme sur son mari. Cruelle et méchante, elle ne recule devant rien, et la séduction est son arme la plus terrible.
La Jézabel de Irène Némirovski nous semble de moins en moins sympathique au fur et à mesure que se déroule son histoire. Gladys en effet veut attirer toutes les adorations et pour cela elle est prête à sacrifier son enfant et à détourner le temps. Ne l’a t-elle pas fait ? Elle est toujours hantée par la vieillesse.
« Ce désir de plaire, d’être aimée, cette jouissance banale, commune à toutes les femmes, cela devenait pour elle une passion, semblable à celle du pouvoir ou de l’or dans un cœur d’homme, une soif que les années augmentaient et que rien, jamais, n’avait pu étancher complètement. »
Irène Némirovsky saisit, d’une écriture fluide un portrait de femme , que l’on voit évoluer mais qu’on ne peut pas comprendre.
Ce n’est pas le premier livre que je lis, mon impression de lecture est mitigée. J’ai trouvé beaucoup de longueurs tout au long du récit.
la guerre n’a jamais cessé. je me suis souvenu de l’aube quand
j’ai quitté ma maison. elle était partout la guerre. derrière la porte
elle tenait une hache. sur le lit elle a recroquevillé son corps
enveloppé dans une peau de loup.
elle ressemblait à un paon qui me regardait avec suspicion
et se préparait à me becqueter les mains. sur les fenêtres
elle baissait les stores. elle se cachait pour que je ne la voie pas.
je savais qu’elle respirait dans ma nuque
elle a attaché mon souffle et rendu transparentes les choses
auxquelles j’ai consacré ma vue.
elle s’adressait à moi avec mépris :
toi qui mâches le silex tu vas attendre avant de le regagner.
tu vas apprendre à te souvenir de ce que tu as oublié
je suis ta connaissance qu’éveillé tu as prédite
ce que tu vas voir en te retournant ce sera l’obscurité
le père qui ne va jamais revenir
la mer dont la flamme va venir
qui va te rendre sourd.
qui est plus fort que la guerre
moi à qui personne ne demande rien
l’île dont ne restera que le nom
un usurier qui va m’endetter
l’arme qui tue avant d’être forgée
ou le serpent qui monte à l’endroit auquel il n’appartient pas.
Poèmes de Jovan Zivlak publiés par les éditions L’Oreille du Loup. Traductions par Tanja Pekic et Jean Portante.
Jovan Zilvak,
Il est né le 9 octobre 1947 à Nakovo, en Voïvodine, province autonome de Serbie, est écrivain et poète serbe. Il habite à Novi Sad.
Diplômé en langue et littérature serbes, est directeur de la maison d’édition Adresse (Adresa), de la revue Zlatna Greda et du festival international de littérature de Novi Sad (Serbie). Il a publié quinze livres de poésie et deux anthologies : Poèmes (2006) et Au-dessous des nuages (2014). Son essai le plus récent s’intitule Les fantômes de la poésie (2016). Nombre de ses livres sont traduits en polonais, espagnol, français, allemand… Il a publié trois livres en français, dont le dernier est Le roi des oies (2014), traduit par Tanja Pekic et Jean Portante, et publié aux éditions L’Oreille du loup. Zivlak a remporté environ vingt prix en Serbie et à l’étranger pour sa poésie. ( source – Poésie du monde )
Il y avait longtemps que je n’avais pas été aussi happée par un roman, plus de 700 pages.
Une couverture qui attire l’œil, un lieu Glen Affric , est une vallée écossaise située dans les Highlands, à l’ouest de Loch Ness. Un endroit qui permet à l’autrice d’insuffler une part de rêve au sein d’un thriller psychologique.
@Wikipedia
Trois histoires vont s’entrecroiser. Il y a Léonard, dit Léo le triso ou Léo le bâtard, appelé ainsi par les collégiens, dont il est le souffre douleur. Il se fait constamment racketté mais ne dit rien.. Et pourtant il a une force herculéenne. Son frère qu’il ne connaît pas encore, Jorge Mathieu qui est en prison depuis 22 ans, pour des meurtres qu’il n’a pas commis. Puis Angélique, une jeune femme, séquestrée par son oncle depuis le décès de ses parents.
Mona est la maman courage. Elle gère au jour le jour. Elle sait bien que le quotidien de son « grand » ne doit pas être facile tous les jours. Elle ne s’apitoie pas sur son sort, son mari s’est pendu car il n’en pouvait plus. Mais elle est toujours là, elle est présente à côté de Léo. Elle aime lui raconter comment elle l’a trouvé. Léo en fait un leitmotiv , et quand il ne va pas bien, il reprend le récit de sa découverte.
Glen Affric,. une carte postale envoyée à Mona par Jorge, il y a 16 ans, ne quitte pas Léonard. Glen Affric peut être aussi des étincelles de bonheur qui viendront..
J’ai vibrée aux côtes des différents personnages J’ai eu peur avec Léo. J’ai aimé Mona et Jorge, ce grand frère tombé du ciel. vu la cruauté des humains , que ce soit dans le milieu carcéral ou ailleurs. J’ai eu peur avec Angélique, proie facile pour son oncle.
J’ai tellement espéré un monde meilleur pour eux. La plume de Karine Giebel est acérée, tranchante, mais elle offre aussi des moments de douceurs.
Je vous recommande cette lecture.
Quatrième de couverture ;
Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle » Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien. « Léo le triso. Léonard le bâtard. »
Léo n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents. Alors ce qu’il aimerait lui, parfois, c’est disparaître. Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric. Y rejoindre son frère qui est parti en Ecosse et n’en est jamais revenu. Un jour, lui aussi ira voir les cascades, les lacs, les vallées plantées de grands pins majestueux. En attendant, il accepte, et subit ce que ses harceleurs lui infligent. Mais jusqu’à quand ? Car si Léonard est une proie facile et résignée, tout être humain a ses propres limites…
Le grand poète symboliste hongrois, Endre Ady chantre de la modernité dont il a notamment trouvé l’inspiration lors de ses séjours à Paris, dans la poésie de Baudelaire en particulier. Plusieurs volumes de lui ont paru en français, chez Seghers, à La Délirante, ou encore dans la traduction d’Armand Robin (dernière réédition en 1992, Le Temps qu’il fait). Les cinq premiers poèmes ont été mis en musique en 1916 par Bartók, dont c’est l’opus 16.
Il est un poète et journaliste hongrois né le 22 novembre 1877 à Érmindszent (renommé « Ady Endre » depuis, commune de Căuaș) et décédé le 27 janvier 1919 à Budapest. Il est le porte-drapeau du renouveau de la poésie et de la pensée sociale progressiste en Hongrie au début du XXe siècle.
Il est aussi connu en français sous le nom de André Ady.
Trois pleurs d’automne
Midis d’automne, midis d’automne,
Oh qu’il est dur
De rire après les jeunes filles.
Minuits d’automne, minuits d’automne,
Oh qu’il est dur
De mirer les astres qui brillent.
Minuits d’automne, midis d’automne,
Oh qu’il est simple
De tomber à genoux, en larmes.
Vacarme d’automne
L’avez-vous entendu déjà ?
En automne, quand la brume tournoie,
Dans la nuit quelqu’un gémit.
Quelque chose tambourine.
Quelqu’un a fait la maraude de tous les soupirs
Quelqu’un cogne sur de vieilles planches pourries,
Un homme d’autrefois.
Tant qu’il vécut jamais ne fut d’étoile aux cieux,
Et il voudrait en apercevoir une maintenant, le malheureux.
Le mois de mars est dédié à la littérature de l’Europe de l’Est chez Eva et Patrice, n’ayant pas beaucoup de temps, j’ai décidé de continuer de publier des poésies de l’Europe de l’Est.
J’ai choisi un poète slovène pour débuter ce mois de mars.
L’une des personnes les plus appréciées et célébrées en Slovénie est un poète romantique appelé France Prešeren. Il est le plus grand poète slovène, responsable de l’hymne national slovène et de nombreux autres chefs-d’œuvre. Prešeren est l’une des principales causes de la richesse poétique et culturelle de la Slovénie et l’une des personnes qu’il vaut la peine de connaître quand on se trouve dans le beau pays entre les Alpes et la mer Adriatique.
Né le 3 décembre 1800 à Vrba, en Carniole et mort le 8 février 1849 à Kranj (Royaume d’Illyrie, Empire d’Autriche), est un poète slovène. Très célèbre en Slovénie où il y est considéré comme le plus grand poète slovène, il a beaucoup apporté à la culture du pays et reste, aujourd’hui, une personnalité célébrée, dans tous le pays mais également dans toute l’Europe comme étant celui qui représente le mieux le romantisme slovène.
Zdravljica
Amis! vis Il y a eu du vin fruité et sucré ce qui nous donne les veines, yeux lumière et cœurs qui se dissout chaque phrase renouveler l’espoir dans la poitrine brisée!
Frères, pour ceux qui veulent chanter d’abord ce bon pain grillé! Que Dieu protège notre terre et tout le monde slovène et frères, comment nous mère d’un fils illustres!
De la foudre des nuages s’abbatta l’ennemi de notre race; la maison est libre de Slovènes comme il était l’un des pères; et briser leurs mains les chaînes qui les emprisonnent!
L’unité, la chance, l’harmonie revenir à nous; enfants Slava, tout le monde, main tendiamoci, de sorte que le pouvoir et l’honneur revenir dans nos mains!
Dieu vous protège en Slovénie, fleurs précieuses et belles; il y a une fille de à celle de notre sang; que les enfants de la nouvelle génération ne pas secouer l’ennemi!
Les gars, notre espoir, Ce toast est pour vous; Ce ne étrangleur en vous l’amour de la patrie; parce que pour vous et pour nous il est temps de le défendre avec passion!
Vive toutes les nations Ce jour aspirent à voir, Que partout où le soleil brille Est-haine et les querelles ont mis droit; Que, dans la liberté Tout homme doit vivre Et avec son ami sere!
Enfin, les amis, nous levons nos verres pour nous-mêmes, pour nous que nous avons une fraternité, parce que nous avons un cœur plein de bonté; vous vivez longtemps tous les hommes!