Sur les terres du loup de Cherie Dimaline

L’histoire se passe dans une grande baie qui fait partie du lac Huron dans la province canadienne de l’Ontario. Autrefois il n’y avait que des natifs américains, qui au fil du temps, ont été repoussés par les colons.Ils se transmettent leurs terres, leurs croyances . Après des années passées loin du berceau familial, Joan décide d’y revenir vivre. Mais depuis un an , Victor est parti après leur première dispute . Il souhaitait vendre les terres de Joan. Elle ne peut pas envisager de vivre sans lui. Elle va donc partir à sa recherche.

Un matin, elle va entrer sous un chapiteau érigé par des évangélistes, sur le parking d’un hypermarché. De nombreuses personnes ont l’habitude d’aller y écouter les sermons d’un certain révérend Eugene Wolff. Mais tout est terminé, mais elle entend une voix familière, cela ne peut être que Victor , il a sa voix, ses manières, mais il ne semble pas la reconnaître.

Joan se met en tête d’éclaircir ce mystère qui pourrait être lié au Rougarou, une créature étrange mi-homme mi-loup, tantôt bienveillante tantôt malveillante, et qui hante l’imaginaire des métis. Joan va devoir le délivrer.

Une histoire romancée qui met en lumière la vie des métis qui vivent en marge de la société des Blancs. Ils respectent toutes les traditions et croyances. La légende du rougarou est bien présente.

L’auteur militante métisse y dénonce l’arrachement des premières nations du pays à leurs terres, la religion comme instrument de manipulation et le pouvoir des grosses compagnies pétrolières, minières et forestières.

C’est une belle découverte que cette histoire, merci à NetGalley et aux éditions Buchet/ Chatel !

Sur les terres du loupCherie Dimaline

Traduit de l’anglais (Canada) par Lori Saint-Martin et Paul Gagné

Buchet/Chastel, 376 p., 22,50 € – ISBN 9782283035788

Quatrième de couverture :

Joan a le cœur brisé. Voilà plus d’un an qu’elle s’épuise à chercher son mari, Victor, qui a disparu dans la nuit où il a suggéré de vendre à des promoteurs sa terre ancestrale. Depuis, elle sillonne les routes de la baie Géorgienne, décidée à savoir si Victor est mort ou s’il l’a simplement quittée, comme le pense sa communauté Métis.
Elle croit l’avoir retrouvé dans une tente d’évangélistes dressée au milieu d’un parking, mais l’homme qui apparaît devant elle n’a de Victor que les traits. Pourquoi ne la reconnaît-il pas ? Et qui est ce révérend Eugene Wolff dont il dit porter le nom ?
Joan se mettra alors en quête de rappeler à cet inconnu qui il est vraiment. En chemin, elle découvrira que les monstres qui peuplent les légendes de son enfance peuvent prendre différentes formes et que, derrière les paroles bienveillantes de la congrégation du révérend Wolff, se cache un projet d’expropriation qui menace une fois encore sa communauté.

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