
Présentation de l’éditeur :
En 1912, Marie Bisson devient épicière à Tournai-sur-Dive, petit village dans l’Orne entre Trun et Chambois.
Au début du XXe siècle, les épiceries – des petits commerces de proximité – offrent aux habitants d’une commune denrées alimentaires, tissus, savons, tabac, cidre, torréfaction du café… et toutes sortes de produits pour agrémenter le quotidien. Pendant de nombreuses décennies et jusqu’à l’implantation des grandes surfaces, elles étaient le centre économique et même social d’un village, surtout à la campagne.
Néanmoins, Marie – une femme forte mais d’une grande sensibilité – n’a pas la vie facile : contemporaine d’une première moitié de siècle, âpre et rigoureuse, plusieurs drames viendront endeuiller son existence.
Mon avis :
On découvre la vie de cette famille normande, avec tous les aléas de la guerre. Marie se mariera, apprendra à vivre seule le temps de la guerre . Elle ne ménage pas sa peine . Elle apprendra à surmonter sa peine car la vie ne lui sourit pas.
L’auteur évoque la vie de sa grand-mère. que je ne connaissais pas, cette maladie que les hommes avaient car ils avaient respiré ce gaz jaune. Ce gaz moutarde utilisé par les allemands , Les Français l’appellent ypérite (d’après la ville d’Ypres)où il a été utilisé pour la première fois.
En 1912, Marie Bisson devient épicière à Tournai-sur-Dive, petit village entre Trun et Chambois.Marie fut une femme forte mais d’une grande sensibilité . Plusieurs drames viendront endeuiller son existence.
J’ai aimé suivre la vie de cette femme relatée dans le livre, ainsi que les événements qui se déroulaient pendant cette période. Avec des mots simples, s’appuyant sur des recherches familiales , l’auteur qui n’est autre que le petit fils de Marie Bisson dévoile la vie de sa grand-mère avec beaucoup de délicatesse.

Marie Bisson – Bernad Martin – Éditions Corlet – Date de parution ; 06/10/2021 – ISBN : 978-2847067583