Le Lundi, c’est poésie : Étoiles filantes de François Coppée

Dans les nuits d’automne, errant par la ville,

Je regarde au ciel avec mon désir,

Car si, dans le temps qu’une étoile file,

On forme un souhait, il doit s’accomplir

.Enfant, mes souhaits sont toujours les mêmes

Quand un astre tombe, alors, plein d’émoi,

Je fais de grands vœux afin que tu m’aimes

Et qu’en ton exil tu penses à moi.

A cette chimère, hélas ! je veux croire,

N’ayant que cela pour me consoler.

Mais voici l’hiver, la nuit devient noire,

Et je ne vois plus d’étoiles filer.

François COPPÉE (1842-1908)

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