À une tulipe.
Ô rare fleur, ô fleur de luxe et de décor,
Sur ta tige toujours dressée et triomphante,
Le Velasquez eût mis à la main d’une infante
Ton calice lamé d’argent, de pourpre et d’or.
Mais, détestant l’amour que ta splendeur enfante,
Maîtresse esclave, ainsi que la veuve d’Hector,
Sous la loupe d’un vieux, inutile trésor,
Tu t’alanguis dans une atmosphère étouffante.
Tu penses à tes sœurs des grands parcs, et tu peux
Regretter le gazon des boulingrins pompeux,
La fraîcheur du jet d’eau, l’ombrage du platane ;
Car tu n’as pour amant qu’un bourgeois de Harlem,
Et dans la serre chaude, ainsi qu’en un harem,
S’exhalent sans parfum tes ennuis de sultane
François Coppée
Cette poésie est extraite du livre Le jardin en cent poèmes, textes réunis et présentés par Isabelle Ebert-Cau

Je propose cette poésie dans le cadre du défi de lectures, » le printemps des artistes »crée par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles«

Beau poème
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Merci beaucoup 😊
Je viens de regarder vos poèmes et photos de Mesquer, superbes!
Belle fin de journée !
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Merci à vous aussi 🙂
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Merci 😊
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Très beau poème ! Je connais très mal Coppee et là je découvre. Merci pour la participation à mon défi ! Bonne journée Claude 🙂
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Merci, Marie-Anne.
Je vais re-préparer des billets aujourd’hui’, car ce lundi, je ne travaille pas.
Belle journée 😊
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Ah très bien ! Tu travailles dans quel domaine, si ce n’est pas indiscret ? Un rapport avec la littérature ? Bonne soirée 🙂
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Je travaille au milieu des livres !!😉
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C’est une grande chance 🙂
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La fin est très prochaine…Je continuerai en tant que bénévole .😊
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