A mains nues de Leila Slimani

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Avec A mains nues, l’écrivaine Leïla Slimani et le dessinateur Clément Oubrerie rendent un hommage vibrant à Suzanne Noël, une femme d’exception, médecin et féministe.

Tome 1 -1900-1921

Avec ce roman graphique , nous découvrons la vie de Suzanne Noël, pionnière de la chirurgie esthétique dans un monde médical dominé par les hommes. En 1897, elle épouse Henri Pertat, un dermatologue.

Elle a une vie oisive, qui ne lui convient pas. Elle aspire à d’autres ambitions et veut se rendre utile.

« Quand Henri a fini sa journée , nous allons ensemble aux salons de peinture ou à l’opéra comme de véritables parisiens « 

Elle veut reprendre ses études, elle passe son baccalauréat en candidate libre. Elle veut devenir médecin. Son mari la soutient et l’aide. Elle s’inscrit en Faculté de médecine, et sort diplômée en 1913. Elle tombe amoureuse d’un autre étudiant, André Noël, qui deviendra son second mari. Elle décide de vivre sa vie de femme libre en partageant son temps entre son travail, son mari qui s’occupe de leur fille, Jacqueline et de son amant.

Elle devient une pionnière dans la chirurgie esthétique . Elle compense aussi les flétrissures de l’âge chez les femmes qui lui demandent – par exemple, les rides de Sarah Bernhardt. Elle répare aussi « Les gueules cassées de la Première Guerre Mondiale « .

Suzanne Noël est aussi une féministe engagée, elle lutte pour le droit de vote des femmes et leur indépendance professionnelle.

Le dessin de Clément Oubrerie retranscrit bien cette époque, , ce Paris des années 1920 avec des couleurs sobres. Les textes rédigés sont simples et poétiques.

J’ai hâte de connaître la suite.

Je propose ce roman graphique dans le cadre du défi de lectures,  » le printemps des artistes »crée par Marie-Anne du blog  » La Bouche à Oreilles« 

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