Mes Anges de Géraldine Elschner

Regarde ! Les premiers flocons de l’année dit Ariel tout émerveillé
Sale temps pour les anges gardiens, soupire Anaël

Ces deux anges gardiens surveillent Jean et Jeanne, deux enfants qui ne ratent jamais une bêtise. En se réveillant Jean a vu qu’il neigeait. Leur maman leur a dit :

Dame Hiver secoue son édredon à la fenêtre !
Tant mieux ! Nous allons chasser les flocons !

Les enfants s’en donnent à cœur joie, les anges veillent. Ils ont froids, se réfugient dans la grange, où le renard est tapi. Il part à la poursuite des poulettes, Jeanne le chasse et Jean court après sa sœur, et les deux anges sont aussi de la partie.. puis catastrophe, tout le monde tombe…Le renard parvint à s’échapper sans sa proie.

Une grosse voix s’élève, et crie  » dehors, garnements ! »

Les anges ont perdu leurs ailes, mais des plumes jonchent le sol de la grange, ils vont donc les coller sur leur dos.

La journée se finit, les enfants sont rentrés, la nuit tombe. et les anges veillent de nouveau.

La Madone Sixtine a été peinte par Raphaël entre 1513 et 1514, à la demande du pape Jules II. Elle est actuellement conservée à Dresde en Allemagne. Les œuvres de Raphaël sont expliqués à la fin de l’album.

Un auteur et un illustrateur unissent leurs talents pour transporter le lecteur dans une aventure avant que celui-ci découvre qu’il est entré dans un tableau.

A propos de l’auteur :

Née dans une ville frontalière du Nord, de père allemand et de mère française d’origine belge, Géraldine Elschner a toujours vécu entre plusieurs cultures – d’où peut-être son goût pour l’au-delà des frontières. Durant ses études d’Allemand et de Lettres suivies d’une formation de bibliothécaire option Jeunesse, elle part ainsi pour trois mois en Allemagne… et y vit toujours aujourd’hui. Après avoir traduit de nombreux livres pour enfants, elle s’est mise à écrire ses propres textes dans lesquels Art et Histoire occupent une grande place. Une bonne cinquantaine de titres ont entre-temps été publiés, tant en allemand qu’en français – et traduits dans une vingtaine de langues.

Je propose cet album dans le cadre du défi de lectures,  » le printemps des artistes « crée par Marie-Anne du blog » La Bouche à Oreilles

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A une tulipe de François Coppée

À une tulipe.

Ô rare fleur, ô fleur de luxe et de décor,
Sur ta tige toujours dressée et triomphante,
Le Velasquez eût mis à la main d’une infante
Ton calice lamé d’argent, de pourpre et d’or.

Mais, détestant l’amour que ta splendeur enfante,
Maîtresse esclave, ainsi que la veuve d’Hector,
Sous la loupe d’un vieux, inutile trésor,
Tu t’alanguis dans une atmosphère étouffante.

Tu penses à tes sœurs des grands parcs, et tu peux
Regretter le gazon des boulingrins pompeux,
La fraîcheur du jet d’eau, l’ombrage du platane ;

Car tu n’as pour amant qu’un bourgeois de Harlem,
Et dans la serre chaude, ainsi qu’en un harem,
S’exhalent sans parfum tes ennuis de sultane

François Coppée

Cette poésie est extraite du livre Le jardin en cent poèmes, textes réunis et présentés par Isabelle Ebert-Cau

Je propose cette poésie dans le cadre du défi de lectures,  » le printemps des artistes »crée par Marie-Anne du blog   » La Bouche à Oreilles« 

A mains nues de Leila Slimani

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Avec A mains nues, l’écrivaine Leïla Slimani et le dessinateur Clément Oubrerie rendent un hommage vibrant à Suzanne Noël, une femme d’exception, médecin et féministe.

Tome 1 -1900-1921

Avec ce roman graphique , nous découvrons la vie de Suzanne Noël, pionnière de la chirurgie esthétique dans un monde médical dominé par les hommes. En 1897, elle épouse Henri Pertat, un dermatologue.

Elle a une vie oisive, qui ne lui convient pas. Elle aspire à d’autres ambitions et veut se rendre utile.

« Quand Henri a fini sa journée , nous allons ensemble aux salons de peinture ou à l’opéra comme de véritables parisiens « 

Elle veut reprendre ses études, elle passe son baccalauréat en candidate libre. Elle veut devenir médecin. Son mari la soutient et l’aide. Elle s’inscrit en Faculté de médecine, et sort diplômée en 1913. Elle tombe amoureuse d’un autre étudiant, André Noël, qui deviendra son second mari. Elle décide de vivre sa vie de femme libre en partageant son temps entre son travail, son mari qui s’occupe de leur fille, Jacqueline et de son amant.

Elle devient une pionnière dans la chirurgie esthétique . Elle compense aussi les flétrissures de l’âge chez les femmes qui lui demandent – par exemple, les rides de Sarah Bernhardt. Elle répare aussi « Les gueules cassées de la Première Guerre Mondiale « .

Suzanne Noël est aussi une féministe engagée, elle lutte pour le droit de vote des femmes et leur indépendance professionnelle.

Le dessin de Clément Oubrerie retranscrit bien cette époque, , ce Paris des années 1920 avec des couleurs sobres. Les textes rédigés sont simples et poétiques.

J’ai hâte de connaître la suite.

Je propose ce roman graphique dans le cadre du défi de lectures,  » le printemps des artistes »crée par Marie-Anne du blog  » La Bouche à Oreilles« 

La face de silence de Bernard Noël

Extrait

il n’y avait plus d’envers
où terrer une idée
ni d’ombre pour la mousse le sable avait bu le désir
qui prolongeait ce songe
et l’air ne portait plus qui fut la proue du temps
quand l’heure revenue
montra le seuil dissous
et l’aile refermée le chemin
le chemin n’était plus
que la voie du chemin sans chemin

Extrait de La Face de silence, Éditions P.O.L, 2002.

https://www.youtube.com/embed/ExrNh9_PIT0
Marina Hands de la Comédie-Française dit La Langue d’Anna de Bernard Noël (Éditions P.O.L)Palais des Papes et Cour d’honneur Un court métrage de Priscilla Telmon et Mathieu Moon SauraSur une idée de Sophie Nauleau

Né le 19 novembre 1930 à Sainte-Geneviève-sur-Argence (Aveyron).
Grand prix national de poésie en 1992. Héritier du surréalisme sans en être l’épigone, proche de Georges Bataille, il a su donner à l’érotisme une dimension à la fois épique et désespérée. Son œuvre, d’une amplitude considérable, est celle d’un poète, d’un romancier, d’un dramaturge, d’un critique d’art, mais aussi celle d’un penseur qui a pour visée essentielle de « rendre sens » et par là d’inventer un espace délivré de l’ordre marchand qui asservit autant les corps que les têtes.
Bernard Noël est mort le mardi 13 avril 2021, à une heure du matin.

Je propose cette poésie dans le cadre du défi de lectures,  » le printemps des artistes »crée par Marie-Anne du blog  » La Bouche à Oreilles« 

La rue qui nous sépare de Célia Samba

Le titre est très évocateur du sujet qui va être traité, un sujet délicat dont on ne parle pas assez. Préjugés, indifférence ?

Une jeune femme, Noémia dit Mia de 19 ans , étudiante en droit, vivant en colocation avec ses deux cousins. Elle est venue à Paris suivre des études, elle a du mal à se faire à cette vie trépidante. Elle va rencontrer un jeune homme de deux ans son aîné. Tristan, il vit dans la rue, seul, SDF . Elle le voit tous les jours, en rentrant de l’université. Tout commence par une simple crêpe que Noémia ose lui offrir. Un geste anodin, banal mais qui lui a demandé des efforts. Un lien se crée entre eux deux, mais ils combattent leurs démons chacun de leur côté. Mia a été traumatisée dans son enfance, puis dans son adolescence, elle a du mal à chasser ses peurs. Tristan, lui ne veut pas s’accrocher, tout n’est qu’utopie pour lui.

Pourquoi Tristan est – il dans la rue ? la vie de Tristan fut chaotique. Il a lui aussi eu des peurs, la peur d’être seul dans la rue, de ne pas avoir de toit où dormir. Il était tout le temps sur ses gardes, la peur au ventre. Il subit tous les jours, le regard des autres. Et pourtant Tristan est un jeune homme presque comme les autres, il a suivi une scolarité, il a des connaissances dans de nombreux domaines. Mais à un moment donné, il s’est retrouvé sans ressource et à la rue.

L’auteur a choisi de présenter deux alternatives de fin du roman, à vous de choisir celle qui vous convient le mieux. La première aurait pu être un peu plus développée.

Un sujet fort, peu évoqué pour des adolescents, pour leur faire comprendre la vie de ces SDF, nous ne devons pas porter de jugement sans savoir quelle vie ils ont eue avant. Un geste peut tout changer.

J’ai été happée par cette histoire et je conclurai par les mots prononcés par l’abbé Pierre

« Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais donne autant de lumière « 

La rue qui nous sépare – Célia Samba – Hachette –

L’année dernière, Hachette Romans lance le concours « Nos Futurs » et appelle tous les écrivains en herbe à tenter leur chance et à changer le monde à leur manière avec des romans engagés. Après avoir été sélectionnée par les équipes de Hachette Romans et un vote du public, Célia Samba, 23 ans, remporte la première place mais surtout, l’opportunité de voir son premier roman publié. Sachez que pour chaque exemplaire de La Rue qui nous sépare acheté, 1 euro sera reversé à l’association La Cloche, qui lutte contre l’exclusion des personnes sans-abri.

Monet, nomade de la lumière de Salvo Rubio & Efa

Je ne suis pas fan de BD, mais celle-ci m’a fait de l’œil.. J’aime la peinture, et je dois dire que j’ai aimé lire cette BD. Elle retrace la vie romancée du célèbre peintre que fut Monet.
La préface de cet ouvrage est écrite par le directeur de la « fondation Claude Monet »et du musée Giverny; En déplaçant la focale, en peignant les tableaux de l’artiste et ceux de ses amis d’un point de vue différent, Salva Ribio et Ricard Efa nous font découvrir les œuvres de Monet sous un jour nouveau » explique t-il. « A travers un subtil jeu de miroirs, où le peintre et ses œuvres deviennent à leur tour les modèles, ils nous offrent de pénétrer dans cet espace que Monet affectionnait tant, entre le motif et la toile… »


Pour Monet, le motif était secondaire. Il disait vouloir peindre avant tout une sensation, au détriment du détail.
a première planche de la BD est noire, pourquoi ? » le lecteur se retrouve dans les yeux de Monet. Des yeux que le peintre vieillissant et célèbre garde obstinément fermés. La raison? Il refuse de se faire opérer de la cataracte au moment où le docteur Coutela (ca ne s’invente pas) approche son couteau (Eh oui, à l’époque on taillait dans le vif sans anesthésie), car il redoute de perdre la vue, sa raison de vivre. L’ami qui l’accompagne et va finalement le convaincre après l’avoir traité de poule mouillée, n’est autre que celui qu’on surnommait le Tigre, un certain Clémenceau… »


On retrouve ici toute la vie de Monet, avec ses joies mais aussi ses peines à ne pas subvenir aux besoins de sa famille.
Ce roman graphique est suivi d’annotations portant sur les peintures.
Un bel ouvrage à lire et à relire pour apprécier toute la grandeur de Monet.

J’ai lu cette BD pour le défi de lectures,  » le printemps des artistes »crée par Marie-Anne du blog « La Bouche à Oreilles« 

L’incendiaire de Saint-Pierre de Philippe Cyprien

Un petit coin de Normandie, en l’an 1849, les habitants de la campagne sont pauvres. La misère est coutumière de ces lieux.

La bicoque de Frérot , qui domine le chemin de la Planche, respire l’alcoolisme et la misère. Frérot et son épouse Rose vivent péniblement de soupe, de pommes de terre et, surtout de grand air. C’est que ça ne fait pas fortune un journalier, surtout quand on est marginal.

Dans cette contrée, depuis quelques semaines, les incendies se déclarent , laissant parfois des victimes. Il ne peut y avoir qu’un seul coupable. Les langues se délient et accusent toutes un seul homme. Frérot, lui seul est coupable, et pourquoi son épouse ne le serait-elle pas aussi . Elle qui le soutient toujours. On le croit un peu simplet…alors il est l’homme idéal pour assumer tous ces incendies.

Les villageois le haïssent, s’emportent contre lui. Frérot sera emprisonné et jugé par la loi des hommes. Rose n’échappera pas au procès, mais sera vite innocentée. Quant au sort de Frérot….

Philippe Cyprien sait manier les mots, l’histoire s’appuie sur des faits réels. Le climat de haine est retranscrit d’une manière véridique. L’auteur relate des faits, des ambiances qui se tenaient dans ces années-là . On sent la véritable passion de l’auteur pour l’Histoire, pour les archives.

Ce fut une lecture intéressante, même si le patois des premières pages m’a un peu dérangée. J’ai apprécié les références historiques et aussi celles liées aux auteurs tels que Flaubert et Maupassant.

Philippe Cyprien – L’incendiaire de Saint-Pierre – Éditions Charles Corlet – EAN : 9782847067453 – 164 pages- Parution (03/02/2021)

Né à Caen, Philippe Cyprien a fait des études d’histoire en objets d’art, auteur de plusieurs biographies dans le Bulletin de la Société historique de Livarot et de chroniques historiques sur l’histoire de Condé-en-Normandie dans l’Orne-Combattante, il est documentaliste de la médiathèque de Condé-sur-Noireau depuis 2009. Il a collaboré avec des historiens émérites tels que Ralph Kingston, professeur d’histoire à Auburn University et Edward Drucker, membre de l’Académie australienne des Sciences humaines, auteur du livre-référence Dumont d’Urville: Explorer and Polymath. Profondément normand, il est surtout intéressé par l’histoire des anonymes, des destins ordinaires et de l’injustice sociale, que l’on retrouve tout le long de ce roman. ( source Corlet Éditions)

Au hasard des oiseaux de Jacques Prévert

J’ai appris très tard à aimer les oiseaux

je le regrette un peu

mais maintenant tout est arrangé

on s’est compris

ils ne s’occupent pas de moi

je ne m’occupe pas d’eux

je les regarde

je les laisse faire

tous les oiseaux font de leur mieux

ils donnent l’exemple

pas l’exemple comme par exemple
Monsieur
Glacis

qui s’est remarquablement courageusement conduit

pendant la guerre ou l’exemple du petit
Paul qui était si

pauvre et si beau et tellement honnête avec ça et qui est

devenu plus tard le grand
Paul si riche et si vieux si

honorable et si affreux et si avare et si charitable et si

pieux

ou par exemple cette vieille servante qui eut une vie et

une mort exemplaires jamais de discussions pas ça

l’ongle claquant sur la dent pas ça de discussion avec

monsieur ou avec madame au sujet de cette affreuse

question des salaires

non

les oiseaux donnent l’exemple

l’exemple comme il faut

exemple des oiseaux

exemple des oiseaux

exemple les plumes les ailes le vol des oiseaux

exemple le nid les voyages et les chants des oiseaux

exemple la beauté des oiseaux

exemple le cœur des oiseaux

la lumière des oiseaux.

Jacques Prévert

Le 11 avril 1977 disparaît le poète Jacques Prévert.

Image par André Rau de Pixabay

Dessins animés

Dans le cadre du défi de lectures,  » le printemps des artistes »crée par Marie-Anne du blog  » La Bouche à Oreilles« 

Attention fais marcher ton imagination de Nycola O’Byrne

L’histoire commence par un lapin qui s’ennuie . Il aimerait que quelque chose se passe. Comme par hasard le loup arrive et lui propose d’inventer une histoire ensemble. Il lui dit qu’il est bibliothécaire. (drôle d’allure pour un bibliothécaire!)

Le lapin lui réplique « Comme tu as de grandes oreilles ». Le loup répond « C’est pour mieux écouter les histoires, mon enfant »…

Le loup lui propose de commencer l’histoire, mais le lapin ne sait pas trop …Le loup lui dit alors « fais marcher ton imagination… » et puis qu’un conte commence toujours par Il était une fois…Le loup lui demande de trouver un héros et un méchant. Il faut aussi trouver un lieu, le lapin suggère une forêt.

Le lapin se demande quand va commencer l’histoire, et le loup répond , maintenant !

Une course poursuite s’engage, mais découvrez comment Lapin va retourner la situation, car il est le HÉROS.

Devinez la fin, ou découvrez là dans une page géante.

Cette histoire est inspirée d’un conte où l’imagination règne. Chacun peut faire son histoire. les enfants sont interpellés par le travail graphique sur les mots, et qui les guide dans la lecture de cet album plein d’humour.

Nicola O’Byrne EAN : 9782081341975
30 pages
Éditeur : Père Castor (11/02/2015)

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Reflet de choses de Maurice Carême

Reflet des choses

Je suis le reflet des choses ;

Je ris jusqu’au bout des doigts.

Je ne suis ni vert, ni rose,

Je suis vous et je suis moi.

Hé ! je me métamorphose

Parfois en petit Chinois,

Je suis le reflet des choses ;

Je ris jusqu’au bout des doigts

Oui, je ris, je ris sans cause

De tout, de vous et de moi.

Jamais je ne me repose.

Je luis partout à la fois.

Je suis le reflet des choses.

Maurice Carême


photo de Jeannine Burny
© Fondation Maurice Carême
Maurice Carême est né le 12 mai 1899, rue des Fontaines, à Wavre, dans une famille modeste. Son père, Joseph, est peintre en bâtiment ; sa mère, Henriette Art, tient une petite boutique où les gens humbles du quartier viennent faire leurs menus achats.
Maurice Carême passe à Wavre une enfance campagnarde si heureuse qu’elle sera une des sources d’inspiration de son œuvre. Il fait des études primaires et secondaires dans sa ville natale. En 1914, il écrit ses premiers poèmes, inspirés par une amie d’enfance, Bertha Detry, dont il s’est épris. Elève brillant, il obtient, la même année, une bourse d’études et entre à l’Ecole normale primaire de Tirlemont. Son professeur, Julien Kuypers, l’encourage à écrire et lui révèle la poésie française du début du XXe siècle. C’est à Tirlemont également que Maurice Carême découvre les grands poètes de Flandre. Il est nommé instituteur en septembre 1918 à Anderlecht-Bruxelles. Il quitte Wavre pour s’installer dans la banlieue bruxelloise. L’année suivante, il dirige une revue littéraire, Nos Jeunes, qu’il rebaptise en 1920 La Revue indépendante. Il noue alors ses premiers contacts littéraires et artistiques (avec Edmond Vandercammen en 1920 et, en 1926, avec le peintre Felix De Boeck). Il épouse en 1924 une institutrice, Andrée Gobron (Caprine), originaire de Dison.
© s. Il crée le 4 décembre 1975 la Fondation Maurice Carême, fondation d’utilité publique. Il meurt le 13 janvier 1978 à Anderlecht laissant onze œuvres inédites parmi les plus graves qu’il ait écrites. Il est enterré à Wavre dans un lieu où il a joué, enfant (Mausolée Maurice Carême). L’œuvre de Maurice Carême comprend plus de quatre-vingts recueils de poèmes, contes, romans, nouvelles, essais, traductions.

portrait par Luc De Decker
© Jacques et Armand De Decker

Dans le cadre du défi de lectures,  » le printemps des artistes »crée par Marie-Anne du blog  » La Bouche à Oreilles«