Cassandra Darke de Posy Simmonds

Cette Bande dessinée est un peu spéciale. Elle alterne des planches découpées et des textes illustrés. Le titre est sans équivoque, le personnage principal est Cassandra Darke, qui est-elle ? Cassandra Drake a 71 ans, elle est marchande d’art à Londres. En 2017, ses escroqueries sont révélées au grand jour : elle vendait des copies de sculptures. De remords, de scrupules, elle n’en a pas parce qu’elle a tendance à se montrer coriace, mauvaise, aigrie et malpolie. Cassandra est plutôt odieuse, elle se fiche de ce qu’on pense d’elle.

Son mari l’a quittée pour sa sœur.

Elle héberge sa nièce sous son appartement, dans sa cave en échange de services .. L’histoire se construit autour d’un fait divers, une rencontre, l’installation de sa nièce et une dispute. Un révolver et un gant retrouvés, une enquête policière , la confrontation des classes sociales, le rythme va s’accélérer pour parvenir à un retournement de situation final.

Cassandra Darke est un album original que j’ai pris plaisir à lire.

Quatrième de couverture:

Trad. de l’anglais par Lili Sztain.

Cassandra Darke, Londonienne pur jus, vieille teigne misanthrope, mauvaise coucheuse en surcharge pondérale, n’est pas sans rappeler le célèbre Scrooge de Dickens. Elle ne pense qu’à elle-même et aux moyens de préserver le confort dont elle jouit dans sa maison de Chelsea à 8 millions de livres. La galerie d’art moderne de son défunt mari a été le théâtre de fraudes qui l’ont mise en délicatesse avec la justice et au ban de son milieu. Mais Cassandra s’accorde le pardon, au prétexte qu’«à côté de tous ces meurtriers récidivistes, on se sentirait presque comme Blanche-Neige». Ses fautes n’impliquent «ni violence, ni arme, ni cadavre». Hélas, dans son sous-sol, une ex-locataire, la jeune et naïve Nicki, a laissé une surprise qui pourrait bien s’accompagner de violence et d’au moins un cadavre.

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