Ma maison d’Élodie Santos

Ma maison

J’aime ce rêve où j’écris mes poèmes
où je respire le temps qui passe
où j’écoute les oiseaux chanter
Ce rêve, c’est ma maison

J’aime cet océan où je navigue seule
où les vagues sont douces
où les poissons sont feu
Cet océan, c’est ma maison

J’aime ce livre ouvert aux autres
où les pages sont écrites à l’encre de lumière
où les mots virevoltent autour de moi
Ce livre, c’est ma maison

Élodie Santos

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L’Arrière pays de Olivier Weber

Merci à Net Galley et aux Éditions Calmann-Levy pour ce partenariat.

L’Arrière – pays, Jonathan y est revenu après des années de droit , il n’aspire qu’à être dans ses montagnes, au milieu de la nature. Il est berger et garde des chèvres.

Le vent soufflait doucement des sommets, caressait les fougères et courbait la ligne douce des herbes d’un vert tendre qui couraient vers la haute vallée de la Brandasque, enclave entre une rangée de montagnes et la frontière, tout aussi élevée. des odeurs de pin et de foin coupé encore humide, montaient du ruisseau et des planches.

Guillaume alpiniste chevronné  disparait en montagne. Son corps est retrouvé dix ans après . Suicide, accident, de nombreuses questions assaillent son fidèle ami, Jonathan. Guillaume était un militant écologique. L’enquête est rouverte, mais ne semble pas porter ses fruits.

Pionnier de l’escalade libre, idole des alpinistes, il se jouait de la gravité. Maints articles et reportages lui avaient été consacrés, ainsi que des chapitres de livres.

La vie de Jonathan est bouleversée par cette nouvelle, et l’arrivée de Lena dans ses pâtures ne sera pas non plus sans laisser de traces. Lena est militante dans une association.  Elle enquête sur le  milieu où règne la corruption, les trafics . Elle entraîne Jonathan avec elle. Il va quitter ses montagnes .

Sans doute sommes nous le fruit d’une énigme collective qui mêle la création, l’amour et la haine, dans un cocktail détonant dont nous parvenons peu à peu, à force de persévérance, d’échecs, de souffrances et de bonheurs aménagés à comprendre l’alchimie. Sans doute sommes nous poursuivis notre vie durant par des chimères et des ombres.

La vie dans ce monde de la corruption ne sera que passagère pour Jonathan. Les morts se multiplient, les faux amis errent, s’accrochent . Il regagnera bien vite ses montagnes. Il n’oubliera pas ce qu’il a vécu sur la côte.

L’auteur a su montrer que dans ce monde il existe des profiteurs de tous niveaux, mais qu’il faut savoir déjouer certains pièges pour pouvoir continuer sa vie. Le roman est parsemé de références littéraires, qui ne m’ont pas laissée indifférente.

L’auteur a su me captiver malgré quelques passages un peu longs sur la mafia qui règne sur la côte. .

Lu en numérique –

Olivier Weber

EAN : 9782702166871
208 pages
Éditeur : Calmann-Lévy (19/08/2020)
Quatrième de couverture:
Après ses études de droit, Jonathan décide de regagner ses montagnes dans l’arrière-pays et de garder des moutons. Mais l’amour et la mort s’en mêlent. D’abord, le corps d’un de ses amis, un alpiniste renommé, est retrouvé sur un glacier et tout semble indiquer qu’il a été assassiné. Militant écologiste, le jeune homme dénonçait un scandale sur la pollution des fonds marins. Puis Jonathan fait la rencontre de Léna, une jeune humanitaire en rébellion contre son père, un homme d’affaires véreux. Il décide alors de quitter son enclave et ses bêtes pour la Côte et ses casinos. Devenu croupier, il découvre l’envers du décor paradisiaque du littoral. Avec cet itinéraire d’un jeune berger captivé par les lumières de la ville, entre impunité et humiliation, Olivier Weber esquisse une ample fresque de la corruption sur la Côte d’Azur aux allures de roman noir.

L’amante d’Etretat de Stanislas Petrosky

Voici un roman très court ,  un thriller qui a tout pour plaire et qui se révèle très surprenant. Il m’a captivée du début à la fin.

Isabelle a eu une enfance douloureuse, un père alcoolique qui ne se prive pas de battre sa femme quand il en a envie. Elle fut aussi sa victime. Tout ceci est écrit dans le journal intime d’Isabelle.

Je m’appelle Isabelle et hier c’était mon anniversaire. J’ai eu dix ans !

Tatie Sophie m’a offert ce joli journal pour que je puisse écrire tous mes secrets.

Le père décède, et sa mère ne se remet pas de sa mort, elle plonge dans une profonde dépression. Elle meurt peu de temps après. C’est lors des démarches au funérarium qu’Isabelle rencontre Frédéric. Il est séduisant, elle en tombe follement amoureuse. Ils se marient et partent vivre non loin des falaises d’Etretat. Elle partage son métier avec son mari, ils sont tous les deux thanatopracteurs.Mais Frédéric a la mer comme maîtresse et la planche à voile est sa passion.

Un jour Frédéric part et ne revient pas. la mer l’a englouti, et là commence une descente aux enfers pour Isabelle. Elle attend et espère son retour. Elle crée un jardin japonais où elle va se recueillir, elle attend .Elle souhaite que la mer lui rende le corps de son bien aimé. Elle sombre de plus en plus, dépression, alcool, folie.

Dix ans passèrent. Et puis vint le drame. Chaque minute, chaque instant de cette journée furent gravés à jamais au plus profond du cerveau d’Isabelle.

Un récit intense, une descente aux enfers décrite dans les moindres détails, l’auteur a une écriture sensuelle et directe.On passe de l’amour à la déchéance humaine. La fin est surprenante, j’ai été complétement bluffée.

N’hésitez pas, lisez-le

Je l’ai lu en numérique

Stanislas Petrosky – EAN : 9781092100632 – Éditeur : L’atelier Mosésu (27/02/2016)

A propos de l’auteur :

L’individu qui se cache derrière le pseudonyme de Stanislas Petrosky est français et vit en Normandie, à quelques kilomètres du Havre. Sa profession, thanatopracteur, n’est probablement pas pour rien dans son goût pour le crime et l’humour… noir.

C’est après une première vie de thanatopracteur que Stanislas Petrosky rentre en littérature.
Après quelques nouvelles il se lance dans l’écriture d’un roman noir historique Ravensbrück mon amour et reçoit le « Grand prix des Blogueurs 2016 » qui sera suivi par une romance noire sur la dépression L’amante d’Étretat.
Aujourd’hui avec son personnage de Requiem , prêtre exorciste déjanté, il égale les grands auteurs du noir burlesque avec un style mêlant humour et polar.

 

 

 
Challenge polar et thriller 2020/2021

Le coucher du soleil romantique de Charles Baudelaire

Le coucher du soleil romantique

Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour !
– Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu’un rêve !

Je me souviens ! J’ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite …
– Courons vers l’horizon, il est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon !

Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ;
L’irrésistible Nuit établit son empire,
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;

Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons.

Charles Baudelaire (1821-1867)

Les Lendemains de Mélissa Da Costa

Ce que la vie prend, elle le redonne aussi.
Amande ne pensait pas que l’on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l’ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s’attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s’ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d’avenir.

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Amande se souviendra de ce 21 juin, ce jour où sa vie s’est écroulée. Une douleur l’a « habitée » plusieurs jours. Elle avait tout perdu, son mari, sa petite Manon qu’ils attendaient avec tellement d’impatience. Il a suffi de peu de choses pour que son monde s’écroule. Comment vivre après un tel drame ?

Comment font les gens? Comment peuvent-ils voir leur univers s’écrouler et reprendre leur vie à l’identique? Retourner au travail au bout de quelques jours, continuer de vivre dans le même appartement, fréquenter le même quartier… C’est au-dessus de mes forces.

Comment seront Les Lendemains ?

Une solution, partir loin, se réfugier seule, loin des siens . Elle loue une maison isolée en Auvergne, où la maison n’est plus habitée. Elle n’a qu’une hâte « être seule » dans le noir , les volets clos.

La souffrance est liée à notre désir de sécurité et de permanence. Accepter que tout est impermanent est un premier pas vers la cessation de la souffrance.

Par hasard, elle découvre les calendriers de Madame Hugues, qui annotait chaque jour des recettes de cuisine, des remèdes, ou l’art d’entretenir  son jardin.  Amande continue de lire les notes quotidiennement. Elle qui n’a jamais eu un coin de jardin, des idées commencent à germer, et si ..

Un petit pas en entraîne un autre, peu à peu elle revit. Chaque jours, des tâches s’imposent à elle.Amande va se mettre à semer, planter, récolter, créer et surtout s’émerveiller de ce pouvoir magique qu’il lui reste : faire naître quelque chose de ses mains. Au fil de ses rencontres toutes plus touchantes les unes que les autres, elle va apprendre à ré-éclore comme une fleur.

Melissa Da Costa sait jouer avec les mots.  Elle aborde la question du deuil avec sensibilité, un roman très touchant sur la résilience.

L’auteur a su me comblée par ce deuxième livre que je lis . Ce livre a une âme, il laisse des traces, comme tout le bleu du ciel. 

C’est un livre bouleversant, plein d’espoir, de douceur et de bienveillance. Al ire absolument.

Mélissa Da Costa – EAN : 9782226447104 – Éditeur : Albin Michel (26/02/2020)

 

Terminus Elicius de Karine Giebel

Istres-Marseille. Pour Jeanne, la vie est ponctuée par cet aller-retour ferroviaire quotidien entre son travail de gratte-papier au commissariat et la maison de sa mère. Elle attend néanmoins qu’un événement vienne secouer le fil de son existence: un regard, enfin, du capitaine Esposito ? La résolution, peut-être, de cette affaire de serial killer qui défraie la chronique phocéenne ? « Vous êtes si belle, Jeanne Si touchante et si belle. » Ce soir-là, une lettre, glissée entre deux banquettes, semble combler toutes ses espérances. Un peu trop, même. Car derrière le mystérieux soupirant se cache le meurtrier tant recherché par la police. Commence alors une correspondance amoureuse qui, pour Jeanne, n’aura de terminus qu’au bout de l’enfer…

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Jeanne est une jeune femme, qui chaque jour a la même routine. Elle quitte la maison familiale, elle vit toujours avec sa mère. Elle prend le train chaque matin, s’assoit à la même place, pour se rendre à son travail. Et chaque soir elle effectue le même trajet. Cela fait un an qu’elle travaille dans un commissariat de Marseille. Jeanne est solitaire, n’a pas de relations sociales.

Elle aimait l’exactitude et détestait les approximations. Ce qui n’était pas parfait, ce qui n’était pas à sa place. Les livres écornés, les crayons mal taillés, les vêtements mal repassés, les hommes mal rasés.

Un soir, dans le train qui la ramène chez elle. une lettre est glissée entre deux sièges, elle lui est adressée. Une lettre d’amour dont la signature , est Elicius. Des mots doux qui la perturbent. Le lendemain soir Elicius lui avoue un crime commis la veille. Dans le commissariat, une enquête est en cours, menée par le capitaine Esposito. Que doit-elle faire ? lui en parler ou ne rien révéler ?

Jeanne serrait son sac contre elle. Est-ce qu’il est bien fermé ? Oui, il est bien fermé. On n’est jamais assez prudent. Une station, une autre. …Et la sienne, enfin. La terre ferme, à nouveau. Et le marathon qui recommence…

Karine Giebel dresse le portrait d’une jeune femme, assaillie par ses troubles obsessionnels compulsifs.  Entre ses TOC, sa voix intérieure qui la tourmente, sa méfiance de l’extérieur et son passé qui la ronge, on s’interroge sur son vrai fond. C’est un bon petit polar qui se lit très vite, et c’est le premier de l’auteur.

Terminus Elicius – Karine Giebel –  EAN : 9782266223720  – lu en numérique.

Été de Kamal Zerdoumi

Été

La mer
à la robe bruissante de bleu
pose l’émeraude de son regard
sur le carrosse d’or éphémère
qui nous attend
passants lumineux
pour un voyage insouciant
dans la saison
où la royauté
privilège du mystère
est maintenant une couronne solaire
posée
sur nos vies humbles

Kamal Zerdoumi

Kamal Zerdoumi est né en1953 à Casablanca, de père algérien et de mère juive. Il entreprend en 1973, des études de lettres modernes à l’université de Lille 3. Il obtient une maîtrise es lettres modernes. Kamal Zerdoumi a enseigné le français a Casablanca- douze années – puis dans les Hauts-de-France. Il a commencé à écrire des poèmes médiocres à l’âge de dix-neuf ans. Son premier vrai poème date de 1991. Il s’intitule » Nomades » et fera partie de « Au gré de la lumière », le premier recueil publié, a compte d’auteur, à Paris. C’est en novembre 2011 en effet que paraît, aux éditions L’Harmattan, « L’exil et la mémoire », son véritable acte de naissance en tant que poète.

La Vallée de Bernard Minier

Retrouver Martin Servaz dans son milieu, en étant acteur malgré lui, il est pour le moment suspendu de ses fonctions, en attente  d’un conseil de discipline. Dès que le téléphone sonne en pleine nuit, il ne se pose pas de question. Il accourt . Il a reconnu la voix , il n’a pas oublié Marianne, la mère de son enfant. Il pensait qu’elle n’était plus, disparue depuis huit ans. Il fonce, et se retrouve dans une petite vallée des Pyrénées, dans une forêt, près d’un monastère, d’ une montagne qui tremble et provoque la rupture. Un pan de montagne s’effondre, et toute la vallée se retrouve confinée.

Isolement du village d’ Aiguevives, la Vallée est divisée. Les habitants ne comprennent pas.  Là commence l’angoisse,et plus tard la révolte. A la gendarmerie,  sous les ordres d’Irène Ziegler qu’il croisa  jadis, Servaz mène  l’enquête.

Irène Ziegler enquête sur deux meurtres commis , deux hommes assassinés et mutilés. Marianne occupe l’esprit de Servaz, mais y aurait-il un lien avec ces deux meurtres ? . Le Mal est là.  Une psychiatre manipulatrice et inquiétante, des habitants prêts à lyncher le premier suspect venu, des forces de l’ordre qui tâtonnent à la recherche d’un coupable .

Bernard Minier nous offre un huis clos, les chapitres sont courts. Ils apportent chacun leur part de mystère. Les crimes portent des signatures, et on devine que les victimes n’ont pas été choisies par hasard.

Bernard Minier maîtrise les codes et sait les exploiter jusqu’au dénouement final.

 

Quatrième de couverture :

 » Je crois que quelqu’un est en train d’agir comme s’il se prenait pour Dieu… « 
Un appel au secours au milieu de la nuit.
Une vallée coupée du monde.
Une abbaye pleine de secrets.
Une forêt mystérieuse.
Une série de meurtres épouvantables.
Une population terrifiée qui veut se faire justice.
Un corbeau qui accuse.
Une communauté au bord du chaos.

La Vallée – Bernard Minier – Éditions XO  – ISBN – 9782374481906

Challenge Polar et thriller 2020/2021

Une évidence de Agnès Martin-Lugand

Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant.
Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats…
Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?

 

 

 

Un auteur très souvent demandé en bibliothèque, que je n’avais pas encore pris le temps de lire. Je ne regrette pas mon choix de lecture.

Agnès Martin-Lugand propose une quête difficile, se libérer de son passé. Quand celui-ci est basé sur le mensonge, la tâche n’en sera que plus difficile.

Reine, personnage central du roman, vit à Rouen exerce un métier qui la passionne et vit avec son fils de 17 ans, qu’elle aime par dessus tout.

Un jour sa vie va basculer, elle se trouve confrontée à sa vie passée, qu’elle n’a pas du tout partagée avec son fils. Une rencontre fait remonter un épisode difficile de sa vie passée. Elle risque d’anéantir sa vie et celle de ses proches , ainsi que  de faire voler sa vie en éclats. L’histoire fait voyager, non seulement dans les émotions, mais aussi géographiquement, de Rouen à Saint-Malo mais aussi vers des contrées lointaines.

« Il y a des moments où tout s’arrête, où l’on voit sa vie défiler en l’espace d’un quart de seconde. C’est effrayant, c’est déstabilisant, surtout qu’on ne peut pas lutter contre, il y avait un avant, un après. »

L’auteur exploite bien le mensonge et ses ramifications, comment peut-on bâtir sa vie sur un mensonge ? comment aussi se pardonner des actes passés et pardonner aux autres ?

Ce roman fait réfléchir sur des questions existentielles importantes dans notre vie. J’ai passé un bon moment de lecture, j’ai apprécié l’écriture de l’auteur.

Une évidence – Agnès-Martin – Lugand – Éditeur Michel Lafon – ISBN : 9782749934778

 

« Elle » …de Sandrine Davin

« Elle » …

Elle était belle dans la nuit
A la lueur de la lune ronde
Des rubans dansent dans ses cheveux
Et le vent rie à ses côtés ;

Sur les chemins parsemés d’étoiles
Elle brille de mille feux
Ses mains implorent le ciel
Au temps qui se suspend.

Une envolée d’oiseaux nous rappelle
Qu’elle était belle,
« Elle » …

Sandrine Davin

L’image provient de Jieun Lee via Pixabay