La nuit morne tombait sur la morne étendue.
Le vent du soir soufflait, et, d’une aile éperdue,
Faisait fuir, à travers les écueils de granit,
Quelques voiles au port, quelques oiseaux au nid.
Triste jusqu’à la mort, je contemplais le monde.
Oh ! que la mer est vaste et que l’âme est profonde !
Saint-Michel surgissait, seul sur les flots amers,
Chéops de l’occident, pyramide des mers.
Je songeais à l’Egypte aux plis infranchissables,
A la grande isolée éternelle des sables,
Noire tente des rois, ce tas d’ombres qui dort
Dans le camp immobile et sombre de la mort.
Hélas ! dans ces déserts, qu’emplit d’un souffle immense
Dieu, seul dans sa colère et seul dans sa clémence,
Ce que l’homme a dressé debout sur l’horizon,
Là-bas, c’est le sépulcre, ici, c’est la prison.
Victor Hugo
photo©Livresdunjour
Avec Hugo, c’est juste l’embarras du choix.
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Oui Joëlle, cette poésie je l’avais entendue à la radio le matin.
Choix facile ..
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Ah Hugo, le plus grand, j’ai toujours eu une affection particulière pour son œuvre, sa vie, l’homme de conviction qu’il était. Belle journée à toi Claude 🙂
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Merci Frédéric.
J’aime bien aussi Victor Hugo. J’ai entendu ce poème la semaine dernière..
Belle semaine 🙂
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Superbe 👍
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Merci.
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Ça fait du bien de redécouvrir Victor Hugo
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Oui, il est de tous les temps.
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