Louis Pasteur contre les Loups-Garous de Flore Vesco

Louis Pasteur, 19 ans, entre comme boursier à l’institution royale Saint-Louis, animé par un seul désir : assouvir sa curiosité pour les sciences. Il est loin d’imaginer que sa première année d’étude va être bouleversée par des meurtres aussi terribles que mystérieux, perpétrés dans l’enceinte même de l’école. Il va mener l’enquête avec la jeune Constance, une pensionnaire intrépide et courageuse. Entre loups-garous et complots, ils useront de vaccins autant que de coups d’épée pour sauver les élèves et même… le roi Louis-Philippe !
Un roman d’un genre nouveau : le policier fantastico-historico-scientifico-romantique !
Après « De cape et de mots », le second roman de Flore Vesco, une aventure palpitante et savoureuse. Du grand art !

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Si vous souhaitez un univers historique, des personnages étonnants et des expériences à tout va , vous allez apprécier le vocabulaire riche doté d’un humour fin de Flore Vesco.

Le roman n’est pas une biographie de Louis Pasteur, mais une histoire palpitante, et plutôt fantastique.

Louis Pasteur, venant de sa Franche -Comté natale est accepté à l’ Institution Royale Saint Louis, une grande école parisienne.

Une nuit des bruits étranges tirent Louis du sommeil, il décide d’aller voir et découvre un de ses camarades qui lui annonce qu’il a été attaqué par un loup-garou.

Il y a des loups-garous dans l’école . Le mystère demeure, Louis enquête et surtout la nuit, à ses côtés une jeune fille de bonne famille, Constance, qui outrepasse ses fonctions. Le concierge , les professeurs , des élèves  tous sont  suspects aux yeux de Louis.

L’intrigue est bien menée, un vocabulaire riche emprunté au domaine des sciences,  une bonne dose d’humour , de quoi passer un agréable moment.

Louis Pasteur contre les Loups-Garous – Flore Vesco – Didier Jeunesse – 2016 – ISBN – 9782278085552 – 224 pages 

A la fin du livre, la biographie de Louis Pasteur est ajoutée.

 

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Les Comptines de Nina Nanère de David Dumortier

Les comptines de Nina Nanère

1
Papa a la barbe qui pique
Comme en Afrique les porcs-épics
Moi
Je veux une barbe à papa
Rose et lisse qui ne pique pas

2
Un coq pleure
Il pleure un coq
D’un si gros pleur
Que ses trois sœurs
De lui se moquent
Toc ! toc ! toc
De ses yeux tombent
Des œufs
A la coque

3
Les parents de Nina
Voulaient l’appeler Hirondelle
Le préfet a dit non
Sinon les autres riront d’elle

4
Nina n’a ni la tête en l’air
Ni les pieds sur terre

Ni le nez contre les vitrines
Ni un nénuphar aux narines
Elle est ni ça ni ça
Elle est Nina
Et na !

5
Dis-moi grand héron
Pourquoi ton bec est grand et pas rond ?
Pour manger les poissons
La tête au sec et la pointe au fond

6
Une boîte à gâteaux
Est perchée très très haut
Mets les talons hauts de maman
Elle n’est pas là prends tout ton temps

7
Elle mange des poèmes tordus
Écrits sur des feuilles de laitues
C’est qui ? C’est qui ?

C’est la tortue

David Dumortier
in « Poésie Maternelle » Éditions Magnard

Né en 1967 dans Les Charentes, il vit à Paris. A vécu un an à Damas (Syrie). Il a publié dans plusieurs revues, notamment Décharge, Digraphe, Rétro-viseur…ainsi que trois recueils aux éditions Cheyne et un ensemble récit/poèmes aux éditions Paris-Mediterranée.
Il intervient régulièrement en milieu scolaire.

 

 

Ressources Numériques

« Le ministère de la Culture vous propose un voyage artistique à travers toutes les richesses de la culture, en réunissant dans un seul site l’offre en ligne de près de 500 acteurs culturels.
Regardez, visitez, lisez, écoutez, jouez, participez… bonne exploration ! »

Je vous laisse les découvrir  ICI

Lundi , c’est poésie !

 Printemps

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

Victor Hugo, Toute la lyre

J’ai fredonné les chansons de Christophe dans ma jeunesse..

Daniel Bevilacqua est parti, mais il a laissé de nombreux succès, on peut penser à « Aline », mais je pense aussi à Jean-Michel Jarre qui a écrit les textes « des mots bleus » et « les paradis perdus ».

 

Bon dimanche !

A vous qui me suivez depuis quelques années, je vous offre ce bouquet de muguet de mon jardin, qu’il vous apporte le bonheur pour les jours à venir,

Bon dimanche !

Un peu de musique aussi pour débuter ce jour ! Merci à Patrick,  pour son article

Survivre de Vincent Hauuy

2035. La Terre est en sursis : les catastrophes climatiques se multiplient, les sociétés sont en ébullition et les réserves d’eau potable se raréfient. Le survivalisme prend de l’ampleur. Survivre devient à la fois un défi et une obsession. C’est aussi le thème et le nom du grand jeu télévisé que lance le milliardaire Alejandro Perez, magnat des intelligences artificielles.

Dans l’énorme complexe construit ad hoc dans l’Idaho, le lancement de Survivre s’annonce spectaculaire. Mais lorsqu’un agent de la DGSE infiltré dans l’organisation de Perez disparaît, son frère, l’ex-journaliste Florian Starck, se décide à intégrer l’émission. Et découvre un envers du décor aussi mystérieux que terrifiant. Car la promesse d’un grand divertissement dissimule un objectif beaucoup plus sombre. Dès la première épreuve, le compte à rebours commence. Pour les candidats. Pour Florian Starck. Et pour nous tous.

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Je remercie Net Galley et les éditions Hugo Thriller.

Nous sommes en 2035, Vincent Hauuy nous entraine dans un monde de demain, où tout semble dérégler. La terre est en grande difficulté, le climat est complètement déréglé, la chaleur est excessive, les glaciers fondent. La population fuit la misère, les climats arides allant d’un endroit à un autre, on les appelle les réfugiés climatiques.

Et dans ce contexte, un homme, Florian Starck, tente de survivre , il a perdu récemment sa femme et sa fille dans un ouragan .Ancien journaliste, il a tenté en vain d’ouvrir les yeux de ses contemporains sur l’imminence de la catastrophe climatique qui s’annonçait. Personne n’a daigné l’entendre .

Il s’est réfugié dans les Alpes, vit dans une cabane, au milieu de nulle part. Il a crée son potager, et vit malgré tout. Il sait qu’ailleurs la violence, les pillages, les sectes sévissent.

Il va être sollicité de sortir de sa zone de confort par un appel de sa sœur, ministre de l’intérieur de la France, qui lui demande de reprendre contact, car leur frère, Pierrick, espion pour le compte de la DGSE, a disparu. Il réalisait un reportage sur Alejandro Perez,

Il va donc se faire « embaucher » par la production de cette émission de télé-réalité, créé par Alejandro Perez, milliardaire précurseur dans la création des intelligences artificielles. Au fil des pages , on découvre un monde où tout se négocie, même les organes. On ne parle pas seulement de vivre mais de « survivre ». Il va « coacher  » Zoé, jeune candidate qui va tenter de survivre dans ce jeu.

Ce thriller mêlé d’anticipation  nous donne à réfléchir sur notre vie actuelle ( surtout en ce moment, en plein  Covid 19), sur notre vie, nos ressources, notre façon de consommer. Vincent Hauuy a fait un travail de recherches, n’est – il pas visionnaire ?

Vraiment un bon moment de lecture !

Chanson de toile de Marie-Noël

Chanson de toile

Quand il est entré dans mon logis clos,
J’ourlais un drap lourd près de la fenêtre,
L’hiver dans les doigts, l’ombre sur le dos…
Sais-je depuis quand j’étais là sans être ?

Et je cousais, je cousais, je cousais…
– Mon cœur, qu’est-ce que tu faisais ?

Il m’a demandé des outils à nous.
Mes pieds ont couru, si vifs, dans la salle,
Qu’ils semblaient, – si gais, si légers, si doux, –
Deux petits oiseaux caressant la dalle.

De-ci, de-là, j’allais, j’allais, j’allais…
– Mon cœur, qu’est-ce que tu voulais ?

Il m’a demandé du beurre, du pain,
– Ma main en l’ouvrant caressait la huche –
Du cidre nouveau, j’allais et ma main
Caressait les bols, la table, la cruche.

Deux fois, dix fois, vingt fois je les touchais…
– Mon cœur, qu’est-ce que tu cherchais ?

Il m’a fait sur tout trente-six pourquoi.
J’ai parlé de tout, des poules, des chèvres,
Du froid et du chaud, des gens, et ma voix
En sortant de moi caressait mes lèvres…

Et je causais, je causais, je causais…
– Mon cœur, qu’est-ce que tu disais ?

Quand il est parti, pour finir l’ourlet
Que j’avais laissé, je me suis assise…
L’aiguille chantait, l’aiguille volait,
Mes doigts caressaient notre toile bise…

Et je cousais, je cousais, je cousais…
– Mon cœur, qu’est-ce que tu faisais ?

Marie-Noel, je vous invite à visiter le blog  » Dans l’œil d’une flâneuse  bretonne « et  retrouver la vie de cette femme.

Marie Noël, nom de plume de Marie Rouget, née le à Auxerre et morte le dans cette même ville, est une poétesse française.

1920 Recueil : “Les Chansons et les Heures”

Ressources Numériques pour petits et grands !

Si vous souhaitez des livres numériques, surtout n’hésitez pas, je reçois tous les jours cinq livres de genres différents.

Et l’Ecole des Loisirs offre de nombreuses vidéos :

 

Hymne au soleil de Edmond Rostand

Hymne au soleil

 

Je t’adore, Soleil ! ô toi dont la lumière,
Pour bénir chaque front et mûrir chaque miel,
Entrant dans chaque fleur et dans chaque chaumière,
Se divise et demeure entière
Ainsi que l’amour maternel !

Je te chante, et tu peux m’accepter pour ton prêtre,
Toi qui viens dans la cuve où trempe un savon bleu
Et qui choisis, souvent, quand tu veux disparaître,
L’humble vitre d’une fenêtre
Pour lancer ton dernier adieu !

Tu fais tourner les tournesols du presbytère,
Luire le frère d’or que j’ai sur le clocher,
Et quand, par les tilleuls, tu viens avec mystère,
Tu fais bouger des ronds par terre
Si beaux qu’on n’ose plus marcher !

Gloire à toi sur les prés! Gloire à toi dans les vignes !
Sois béni parmi l’herbe et contre les portails !
Dans les yeux des lézards et sur l’aile des cygnes !
Ô toi qui fais les grandes lignes
Et qui fais les petits détails !

C’est toi qui, découpant la sœur jumelle et sombre
Qui se couche et s’allonge au pied de ce qui luit,
De tout ce qui nous charme as su doubler le nombre,
A chaque objet donnant une ombre
Souvent plus charmante que lui !

Je t’adore, Soleil ! Tu mets dans l’air des roses,
Des flammes dans la source, un dieu dans le buisson !
Tu prends un arbre obscur et tu l’apothéose !
Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu’elles sont !

Edmond Rostand (1868-1918)

Editions Zulma

Les Editions Zulma proposent l’envoi d’un roman, nouvelle par jour. Pour cela, il suffit de s’inscrire :

Une nouvelle pour échapper aux nouvelles

J’ai reçu :

Belles découvertes et Prenez soin de vous !!