Mebrat est éthiopienne. Dans son village, on pratique encore l’excision. C’est contre cette tradition que la jeune femme, moderne et courageuse, va décider de s’élever en refusant de confier sa cadette à l’exciseuse. Comment réagira le village ?
« Dans le monde, une fillette es excisée toutes les dix secondes «
En Éthiopie toutes les femmes sont excisées, c’est une coutume. On doit le faire.
Mais un jour, Mebrat refuse. Elle est excisée, sa fille aînée aussi mais pour cette deuxième fille ,Shoaye, elle ne veut plus de ce barbarisme. Elle veut que sa fille soit une femme à part entière. Elle refusera de remplacer sa belle – mère qui est l’exciseuse attitrée et qui va devoir arrêter après des années de travail .
Son mari est à ses côtés. Le village va se liguer contre elle. Ce sera long, mais elle luttera contre tous. Peu à peu d’autres personnes la suivront.
Shoaye adulte, deviendra médecin. Elle proposera aux femmes mutilées une reconstruction de leur intimité.
Un sujet malheureusement encore d’actualité de nos jours, que l’auteur aborde avec délicatesse , sans jugement, juste des faits.
J’ai aimé ce livre, le sujet est fort mais l’auteur a su nous plonger dans ce pays aux couleurs chatoyantes et aux odeurs de café grillé malgré le sujet du livre.
L’excision est un acte grave, il faut continuer à informer , et à faire prendre conscience qu’il peut être abandonné, le chemin sera très long…
Les fleurs du lac – Christelle Angano – ISBN : 9791093552866 Éditeur : éditions de la Rémanence (05/04/2019).
Lu en décembre 2019.