Au Matin.
Quand je chauffe mes mains au soleil du jardin
Dont l'automne a rouvert toute la perspective,
Un invisible oiseau, quelque merle anodin,
Vient siffler près de moi sa chanson instinctive.
De même que cet humble et fragile gosier
Exalte la splendeur et l'amour de la vie,
Du plus large tilleul au plus chétif rosier
Chaque arbre ou chaque branche en plein azur dévie;
Et mon âme s'ajoute aux choses du jardin,
A votre élan rameux, branches originales,
A toi, merle flûtiste aux multiples finales,
Pour célébrer aussi le charme du matin.
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Très jolie ! Très bon weekend Claude 🙂
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Que c’est beau !!!! Merci Claude 🙂
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