Ton Souvenir est comme un livre bien aimé,
Qu’on lit sans cesse, et qui jamais n’est refermé,
Un livre où l’on vit mieux sa vie, et qui vous hante
D’un rêve nostalgique, où l’âme se tourmente.
Je voudrais, convoitant l’impossible en mes vœux,
Enfermer dans un vers l’odeur de tes cheveux ;
Ciseler avec l’art patient des orfèvres
Une phrase infléchie au contour de tes lèvres ;
Emprisonner ce trouble et ces ondes d’émoi
Qu’en tombant de ton âme, un mot propage en moi ;
Dire quelle mer chante en vagues d’élégie
Au golfe de tes seins où je me réfugie ;
Dire, oh surtout ! tes yeux doux et tièdes parfois
Comme une après-midi d’automne dans les bois ;
De l’heure la plus chère enchâsser la relique,
Et, sur le piano, tel soir mélancolique,
Ressusciter l’écho presque religieux
D’un ancien baiser attardé sur tes yeux.
Une découverte, merci Claude, belle soirée à toi 🙂
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Merci Frédéric.
Belle journée !
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Un des plus beaux poèmes de cet auteur, très délicat …
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Je ne connaissais pas cet auteur, je l’ai découvert en cherchant ma poésie du lundi.Merci de ton commentaire, je vais regarder ses autres poèmes.Belle journée !
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Il a écrit aussi de beaux poèmes sur l’automne. Belle soirée !
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