Qu’on te regarde à Cherbourg
Ville portuaire aux yeux de velours
Ou sous ton nez de Jobourg
Qu’on t’aperçoive maintenant
Ou plus tard vieillissant
Tu ne dépasses Carentan
Même si tu as bien souffert
De toutes ces années de guerre
Toujours aussi belle ta mer
Même si à travers les flots
Le sang s’est mêlé à l’eau
Où coulèrent tant de bateaux!!
Ta nature assurément
Tes dunes de sable blanc
Restent couleur Argentan
Lorsque j’ai le vague à l’âme
Lorsque s’essouffle ma flamme
Et qu’un malaise se trame
Je m’enfuis vers tes falaises
Vois les joncs que le vent biaise
Soudain ma douleur s’apaise !!!!
Dominique Bihel