Présentation de l’éditeur :
Paris, 1910. La ravissante Dédée, née André vingt ans plus tôt, officie dans le très huppé et fort discret hôtel Sélignac, claque pour messieurs qui apprécient les travestis. Tout roule pour ces « dames », à l’abri des violences du monde extérieur grâce à des protections en haut lieu, jusqu’au jour où l’on découvre l’une d’elles la gorge tranchée, émasculée.
« Dédée se souvient, elle a quatre vingt deux ans, elle écoute Sardou et se souvient de sa belle époque. »
La belle époque, dans les années 1910, ce n’était pas le temps où l’on évoquait les travestis, et pourtant ils vivent aussi. Dédée était née homme, et assumait pleinement sa nouvelle identité. Dans la maison de passe où elle vit, la peur est là, de nombreux meurtres ont lieu. Chaque personne retrouvée morte a sur elle une médaille. Ce ne sont pas seulement des personnes connues qui disparaissent mais aussi des travestis. Dédée va mener l’enquête, elle se renseigne auprès du commissaire qui est aussi son « client ».
Un univers peu exploité en littérature, l’écriture de Brigitte Aubert est familière, facile à lire.
Nous retrouvons la vie de cette époque, à travers des célébrités tels que Colette, Loti, Marcel Proust.
J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, puis peu à peu je me suis adaptée aux faits. C’est le livre d’une époque.
Ce livre participe au challenge chez Sharon