Un matin que j’allais, attendant le poème,
Cueillir le chant des pins sagement immobiles
Je surpris l’oiseau-nuit secouer ses ailes
Comme au réveil un tremblement de paupières.
*
Gorgé de rêves, l’essentiel distillé en rosée,
Il serait bientôt l’heure pour son œil grand ouvert
De se fermer dans la transparence du jour.
Pourtant malicieux, il partit en laissant
*
Orphelins, flottants, quelques duvets
Abandonnés au monde dans un départ
Faussement précipité, déjà sur les jeunes joues
Les fantômes d’étoiles atterrissaient
*
Pour mourir aussitôt, telles des larmes
Qui ne seraient délivrées qu’une fois
Tombées au sol.
*
Ainsi l’aube semait ses graines de mystère
Pour qui voudrait les laisser danser au plus secret de la chair.
*
La neige était
Ce que les mots sont au poète :
Petits navires qui, à chaque impulsion du monde,
Tentent de lui répondre par ce qu’ils en ont éprouvé.
Margot Roisin
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Merci pour ce moment de poésie 🌸🌸🌸🌸
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Merci beaucoup vous m’honorez ! 🙂
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Merci à vous, Margot, pour le partage de vos écrits🙂
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C’est beau la poésie 😉
Prends soin de toi.
Bises.
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Merci Carole !!
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C’est une jolie façon d’entamer la semaine 🌹
Bonne semaine Claude 😊
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Merci Joëlle ;), Belle semaine à toi aussi !!!
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