Novembre
Captif de l’hiver dans ma chambre
Et las de tant d’espoirs menteurs,
Je vois dans un ciel de novembre,
Partir les derniers migrateurs.
Ils souffrent bien sous cette pluie ;
Mais, au pays ensoleillé,
Je songe qu’un rayon essuie
Et réchauffe l’oiseau mouillé.
Mon âme est comme une fauvette
Triste sous un ciel pluvieux ;
Le soleil dont sa joie est faite
Est le regard de deux beaux yeux ;
Mais loin d’eux elle est exilée ;
Et, plus que ces oiseaux, martyr,
Je ne puis prendre ma volée
Et n’ai pas le droit de partir.
François Coppée
« Mon âme est comme une fauvette
Triste sous un ciel pluvieux »
très beau poème …. merci Claude 🙂
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Merci Eveline, et belle journée ! 🙂
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Voilà une belle façon de commencer la semaine.
Merci 😉
Bonne journée, bises.
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Merci Carole, belle journée à toi, bises 🙂
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C’est un joli poème mais je m’interroge sur la ligne « le soleil dans sa joie est FAITE »….
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« La joie est faite »..
Merci de ton passage, Marie:)
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