Hérisson du blog Délivrer des livres organise comme tous les ans le challenge 1% , rentrée littéraire. Je souhaite participer à ce challenge cette année.
Il s’agit pour réussir ce challenge, comme pour les précédentes éditions, de lire 1% des livres de cette rentrée littéraire, soit 6 livres soit plus !
Le challenge sera ouvert d’août 2017 au 31 janvier 2018.
Ryan, dix-huit ans, part travailler bénévolement pour une association qui fait parvenir du matériel médical aux villages les plus reculés du Népal. Lorsqu’une jeune fille d’un village le supplie de découvrir pourquoi son ami Kami n’est jamais revenu de l’Everest, il ne peut résister…
Ryan s’embarque alors dans une aventure solitaire à travers des paysages grandioses. Sur les pentes meurtrières de la plus haute montagne du monde comme toile de fond, il va découvrir une histoire pavée de mensonges, d’obsessions et de trahisons. Peu à peu Ryan se laisse captiver par le sortilège implacable de l’Everest.
Mon avis :
j’aime lire des récits d’aventure, une façon d’être un peu en vacances avant l’heure. Là je vais suivre une aventure un peu particulière. Je vais accompagner Ryan,qui tentera de savoir ce qui est arrivé à un autre jeune garçon, Kami. Sa mission première est de travailler dans une association bénévolement.
« La plupart de ses rêves tournaient autour des hautes montagnes. L’Everest par dessus tout. »
Kamling, un sherpa cherche un assistant pour une expédition à l’Everest, tout cela pour aider un homme américain. « Le mot résonnait comme une formule magique. »dans la tête de Kami. Pour cela Kami recevrait une somme d’argent, cela lui permettrait de rompre avec une jeune fille. Les traditions de son pays veulent que deux enfants soient promis l’un à l’autre très tôt, sans se connaître. Seul le remboursement de la dote peut briser cet engagement.
Le parcours est semé d’embûches, le climat est rude. Les conditions physiques demandées sont importantes. Kami résistera -t-il à une telle ascension ?
Et il y a cet homme américain, Brennan qui veut la gloire, qui est ambitieux. Il se fout de la morale, des autres. Il mène les gens à la baguette. Il ne voit pas le danger, seul compte son succès, sa gloire. Et ira-t-il jusqu’au bout ou feindra -t-il ? A vous de le découvrir !
J’ai aimé ce récit, l’auteur a su montrer les difficultés liées à toute ascension de hautes montagnes, là il s’agit de l’Everest. Chacun en revient grandi, fort de son expérience.
Finalement, le tyran en a aussi tiré une leçon : « Disons simplement que j’ai un peu réévalué ma vie. J’ai jeté toutes les choses que je n’avais pas besoin, et j’ai choisi un autre chemin « . Voici comment s’exprime maintenant Brennan, après sa presque ascension .
J’ai pour toi un lac quelque part au monde
Un beau lac tout bleu
Comme un oeil ouvert sur la nuit profonde
Un cristal frileux
Qui tremble à ton nom comme tremble feuille
A brise d’automne et chanson d’hiver
S’y mire le temps, s’y meurent et s’y cueillent
Mes jours à l’endroit mes nuits à l’envers.
J’ai pour toi très loin une promenade
Sur un sable doux
Des milliers de pas sans bruit, sans parade,
Vers on ne sait où
Et les doigts du vent des saisons entières
Y ont dessiné comme sur nos fronts
Les vagues du jour fendues des croisières
Des beaux naufragés que nous y ferons
J’ai pour toi défait mais refait sans cesse
Les mille châteaux
D’un nuage aimé qui pour ma princesse
Se ferait bateau
Se ferait pommier se ferait couronne
Se ferait panier plein de fruits vermeils
Et moi je serai celui qui te donne
La terre et la lune avec le soleil
J’ai pour toi l’amour quelque part au monde
Ne le laisse pas se perdre à la ronde
Vanessa et ses parents quittent l’Algérie, son père est instituteur. Ils doivent se rendre maintenant dans le sud de la France. Ils acceptent la demande de leur fille, Vanessa, d’emmener avec eux , leur chat Amchiche.
Lorsqu’ils arrivent dans ce petit village, les habitants ne veulent pas du chat. Il baroude partout et cela ne leur plait pas.
Des lettres anonymes parviennent à la famille. « Personne ici ne veut plus voir ta sale bestiole, la prochaine fois sera la bonne. » Amriche avait été blessé, une balle lui avait transpercée l’oreille. Ce n’était donc pas un accident.
Le chat finalement fut tué . Pourquoi les habitants de ce village se comportent -ils ainsi? Ce petit roman finit très bien, puisque les enfants entre eux, sont beaucoup plus tolérants que les parents. La petite Vanessa sera comblée pour Noël par les enfants du village.
L’auteur aborde les notions de liberté, de racisme , de tolérance et de différence à travers cette histoire de chat.
Aujourd’hui, mercredi j’ai choisi de vous présenter ce livre que j’aime beaucoup.
« Le furoshiki vient du Japon . C’est un simple carré de tissu que l’on plie et que l’on noue pour créer toutes sortes de sacs et d’emballages cadeaux.
Le mot furoshiki se prononce en japonais fou-lo-chi-ki. Il désigne aussi bien la technique de pliage que le carré de tissu. »
En introduction , l’auteur nous donne l’origine de ce furoshiki, puis vient le détail , avec les différentes tailles pour chaque utilisation, et les nœuds de base.
Dix-huit modèles sont expliqués, en images et texte, pour réaliser des emballages, des sacs, des corbeilles. Tout ceci est accessible pour les enfants.
L’avantage du furoshiki pour les emballages, est qu’il est plus facile à manier que le papier. Comme il n’y a que deux types de nœuds à connaître (le nœud simple et le nœud plat), les rudiments du furoshiki s’acquièrent facilement.
C’est un moyen utile et décoratif de transporter des objets, et en même temps écologique.
Traduit de l’italien par Laura Brignon 120 pages, 13 €
Editions Anacharsis Collection « Fictions »
Parution le 14 mars 2017 ISBN 9791092011463
Une nouvelle fois, la solitude est au centre de ce roman. Adelmo Farandola vit retiré dans la montagne italienne dans un chalet. Il vit seul tel un ermite, reclus à la mémoire vacillante. Il n’aime pas la compagnie des hommes. Il croise parfois le garde-chasse. Et quand vient l’été Il se réfugie dans une cabane, plus haut dans la montagne pour ne pas être dérangé par les randonneurs. Il n’aime pas parler, il est bourru. Son univers, se nourrir, ranimer le feu dans la cheminée, veiller à ce que ses vivres tiennent l’hiver. Passé et présent se confondent .
« Les premiers signes avant-coureurs de l’automne poussent Adelmo Farandola à descendre au village pour faire des provisions. »
Puis un jour, il y a ce chien qui surgit, d’où vient-il ? Adelmo ne l’accepte pas tout de suite. Le chien passera de nombreuses nuits à sa porte. Peu à peu, il deviendra le seul ami de l’homme, Adelmo lui parlera. Les mois défilent.
Un jour, au printemps, le dégel est là, la nature reprend vie. Adelmo découvre un pied , un pied humain. Adelmo fouille sa mémoire, il ne se souvient pas. Qui a déposé ce pied ?
L’auteur nous livre un conte cruel, suscitant de nombreuses réflexions: la montagne, la solitude et autres folies.
En lisant, j’ai pensé à un autre auteur italien : Dino Buzatti.