La Seine a de la chance
Elle n’a pas de souci
Elle se la coule douce
Le jour comme la nuit
Et elle sort de sa source
Tout doucement, sans bruit, sans sortir de son lit
Et sans se faire de mousse
Elle s’en va vers la mer
En passant par Paris.
La Seine a de la chance
Elle n’a pas de souci
Et quand elle se promène
Tout au long de ses quais
Avec sa belle robe verte
et ses lumières dorées
Notre-Dame jalouse, immobile et sévère
De haut de toutes ses pierres
La regarde de travers
Mais la Seine s’en balance
Elle n’a pas de souci
Elle se la coule douce
Le jour comme la nuit
Et s’en va vers le Havre, et s’en va vers la mer
En passant comme un rêve
Au milieu des mystères
Textes poétiques
Jacques Prévert
Peinture de Raoul Dufy – (1877-1953)
Je suis une adoratrice de Prévert !
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et moi aussi !!!
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Ah ! Prévert L’unique, le merveilleux Prévert. Un de mes poètes préféré, si ce n’est le préféré ! Merci Claude, j’en connais beaucoup de lui, mais ce poème-ci je le découvre grâce à toi ! Bizz
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Je l’ai découvert en cherchant ma poésie du lundi.
Merci de ta visite, Nathalie. Bon dimanche – bizz
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Je ne connaissais pas (ou j’avais oublié !) ce poème de Prévert ! Merci !
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Je ne le connaissais pas, je l’ai trouvé en cherchant ma poésie du lundi.
Merci de ta visite!
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Belle note poétique ! merci
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Merci 🙂
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