Les pavots
Lorsque vient le soir de la vie,
Le printemps attriste le cœur :
De sa corbeille épanouie
Il s’exhale un parfum moqueur.
De toutes ces fleurs qu’il étale,
Dont l’amour ouvre le pétale,
Dont les prés éblouissent l’œil,
Hélas ! il suffit que l’on cueille
De quoi parfumer d’une feuille
L’oreiller du lit d’un cercueil.
Cueillez-moi ce pavot sauvage
Qui croît à l’ombre de ces blés :
On dit qu’il en coule un breuvage
Qui ferme les yeux accablés.
J’ai trop veillé ; mon âme est lasse
De ces rêves qu’un rêve chasse.
Que me veux-tu, printemps vermeil ?
Loin de moi ces lis et ces roses !
Que faut-il aux paupières closes ?
La fleur qui garde le sommeil !
Décidément Lamartine est bien un romantique. La noirceur de la vie, la poésie des mots ! Très beau
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Merci Nath!
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En allant à Montpellier aujourd’hui, j’en ai vu un plein champs.
C’était magnifique.
Ce poème vient compléter ce beau moment, merci.
Bonne soirée, bises.
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Merci Carole, belle journée à toi, ici le soleil brille ..
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Magnifique 📖 merci 😊
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De rien, bonne fin de journée !😊
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