« Je n’ai aucune idée du lieu où je me trouve. Et, pour la première fois depuis que j’ai repris conscience, je me rends compte, soudain saisi par une angoisse fulgurante et douloureuse, que je n’ai pas la moindre notion de qui je suis . »
Il est ramené chez lui par une femme, il ne reconnaît rien. Qui est-il ? une facture lui permet de savoir son nom. Que fait-il ? Amnésie totale, on le dit écrivain, mais il ne trouve aucun manuscrit. Il va avec son voilier souvent aux Iles Flannan. Et pas de trace du voilier , le mystère s’épaissit.
Une seule piste, une carte dont une route dit » du Cercueil » est surlignée. Quel est cet endroit ?
La recherche d’identité est la pièce centrale de ce thriller, surtout quand cet homme trouve un cadavre et ne peut dire s’il l’a lui-même tué . La police ne s’est que penser de cet homme.
Tout ceci est décrit dans un paysage, où la nature change. L’océan se déchaîne, des couleurs de la nature se mêlent.
Mêlé à tout cela, une affaire sombre où l’on parle des abeilles , de l’enjeu de leur survie dans notre monde, devenu hostile à leur survie.
Ce roman policier n’est pas perturbant. Il est adapté à tous public.
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De Peter May
Traduit de l’anglais René Dastugue, Editions du Rouergue Noir, 315 pages, 22,50 euros.