Les nuages sont revenus,
Et la treille qu’on a saignée
Tord ses longs bras maigres et nus
Sur la muraille renfrognée.
La brume a terni les blancheurs
Et cassé les fils de la vierge ;
Et le vol des martins-pêcheurs
Ne frissonne plus sur la berge.
Les arbres se sont rabougris,
La chaumière ferme sa porte,
Et le joli papillon gris
A fait place à la feuille morte.
Plus de nénuphars sur l’étang ;
L’herbe languit, l’insecte râle,
Et l’hirondelle, en sanglotant,
Disparaît à l’horizon pâle.
Maurice ROLLINAT (1846-1903)31
J’aime beaucoup. Je viens de faire la lecture du poème à mon neveu qui a 13 ans. Il a aimé …. il a peut-être dit ça pour me faire plaisir, mais pour s’intéresser à autre chose il faut y goûter.
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Au moins il a écouté, c’est déjà un point très intéressant.
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Ténébreux pour Halloween…
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Octobre est fini, place à Novembre…
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Une belle poésie qui restitue pleinement l’ambiance automnale 😉
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Merci, bonne fin de journée 🙂
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